tag:blogger.com,1999:blog-44703174374269614402024-03-13T18:01:43.367-03:00Destino Buenos AiresChroniques d'une française à Buenos AiresFanny Dumondhttp://www.blogger.com/profile/18261782258681124692noreply@blogger.comBlogger128125tag:blogger.com,1999:blog-4470317437426961440.post-22668637533978417102014-06-27T02:35:00.000-03:002014-06-27T02:35:29.921-03:00Le site déménage sur http://destino-buenosaires.com !Je ne suis pas une pro de la technique, j'avoue.<br />
Alors je me pose des questions existentielles du type : si mon blog, hébergé auparavant sur blogspot, migre vers un nom de domaine propre, les lecteurs qui étaient prévenus par mail pour chaque nouveau billet vont-il continuer à l'être ?<br />
Je n'en sais rien, c'est pourquoi je vous invite à me retrouver sur <a href="http://destino-buenosaires.com/" target="_blank">http://destino-buenosaires.com</a>/ et à vous réinscrire sur la colonne de droite, juste au cas où.<br />
Merci y hasta muy pronto !Fanny Dumondhttp://www.blogger.com/profile/18261782258681124692noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4470317437426961440.post-87082679266795045122014-06-12T14:46:00.002-03:002014-06-13T11:30:47.081-03:00Rio Loco & noche loca toulousaine avec mon ami Roberto<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-Tuuh4LOv2Ik/U5nmCXYp5BI/AAAAAAAABG4/DUwakVmRIQE/s1600/Toulouse_by_night_with_Basilique_Saint-Sernin.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-Tuuh4LOv2Ik/U5nmCXYp5BI/AAAAAAAABG4/DUwakVmRIQE/s1600/Toulouse_by_night_with_Basilique_Saint-Sernin.jpg" height="426" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<i>Bon Roberto tu m'excuseras, je pensais qu début d'appeler R. ou changer ton nom en Rodolfo ou Rodrigo, mais franchement, cela aurait manqué de saveur. Donc au diable l'anonymat.</i><br />
<br />
<b>Roberto je t'ai connu il y a des années de cela, sur la piste d'un bar salsa à Toulouse</b>, bien avant de fouler le sol de ton pays. Tu étais chaud comme de la braise et je me suis dit "quel petit rigolo ce latino, qui drague en dansant la salsa". Forcément, tu dénotais, mes autres cavaliers français étant plus concentrés sur leurs pas que sur la musique en elle-même ou sur le charme éventuel de leur partenaire. Non, tu n'étais pas le champion du monde de la salsa, mais tu avais le rythme, tu improvisais, et surtout, tu te marrais. [Si des salseros me lisent ici, arrêtez de faire le concours du nombre de fois où vous nous faites tourner, sentez la musique, n'enchaînez pas comme des machines les pas que vous avez appris en cours !!! ]. En bonne française, j'ai pensé que tu abusais un peu quand même et je t'ai demandé d'où tu venais. "D'Argentine" m'as-tu répondu, en me dégainant ton regard de braise et ton sourire de winner. "Pauvres petites françaises qui doivent tomber comme des mouches" j'ai pensé ! Pour des raisons que l'on connait toi et moi, tu es toujours resté sage et "caballero", et j'ai pu devenir petit à petit ton amie. Puis par la suite, en m'installant à Buenos Aires, nous sommes devenus en quelque sorte des miroirs réfléchissants, chacun vivant dans la ville de l'autre. Je ne compte pas les conversations skype et séances de débriefing que nous avons eues sur nos expériences respectives, moi dans ton pays et toi dans le mien.<br />
Lors du Mundial de 2010, comme j'étais en France, c'est avec toi et tes compatriotes que j'ai regardé les matches d'Argentine car qui d'autre pouvait me faire sentir comme dans ton pays ? Qui d'autre pouvait aussi bien me comprendre lorsque je me plaignais des hommes argentins ? Et qui d'autre que moi pouvait mieux comprendre tes coups de gueule contre la vie à la française ?<br />
<br />
<b>Je sais que tu me lis sur ce blog, attentivement, alors j'ai d'autant plus envie de te rendre hommage</b> et de te remercier pour la leçon <a href="http://destinobuenosaires.blogspot.fr/2013/09/argentinattitude-ou-quelques-trucs-pour_25.html" target="_blank">d'ArgentinAttitude</a> que tu m'as donnée hier soir. Comme je suis en ce moment en vacances en France, je n'ai pas voulu rater le festival toulousain de Rio Loco et le concert d'Oscar D Leon. On s'y est donc retrouvés. Je pensais naïvement qu'un mardi soir, une fois le show terminé, on rentrerait tranquillement chez toi, puisque tu m'hébergeais, et qu'on discuterait un peu avant de se coucher. Grave erreur. Erreur de débutante. J'ai pensé en bonne française, tu as agi en bon argentin. Et ici commence le récit de notre "noche loca" et des enseignements que j'en ai retirés.<br />
<br />
<b>Le concert terminé, vers 23h15, </b>toutes les lumières se rallument sur la Prairie des Filtres.<b> La 2ème partie de soirée commence</b>. Nous passons une bonne heure encore près de la buvette. Nous sommes avec toute une ribambelle d'amies filles, des amies à toi, et des vrais amies j'entends. Une situation qui me semble irréelle car je te vois entouré de toute cette gent féminine et je pense que si nous avions été dans ton pays, tu aurais été entouré exclusivement de mâles. Une heure passe. Nous rejoignent tes deux amis cubains, et là, forcément, le vent commence à tourner. Nous traversons le pont Neuf, arrivons au bar du Filochard, et croisons ton copain J qui nous propose aussitôt d'aller chez lui, dans cet appartement familial dans lequel il vit encore le temps de le vendre. Tu m'expliques alors que tu rêves de connaître la maison de J, qui semble sortie tout droit d'un film de costumes. Honnêtement, si cela ne tenait qu'à moi, j'irais bien me coucher mais la visite de la maison me tente quand même.<br />
<br />
<b>Troisième partie de soirée, 00h45, on rentre dans un hôtel particulier</b>, comme seule Toulouse en recèle, une de ces demeures cachées par un grand portail de 3 tonnes, donnant sur une grande cour intérieure pavée. Au fond de la cour, un large hall d'entrée et un escalier de pierre, magistral. On monte au premier étage, J nous ouvre sa porte. Là nous accédons à la première d'une interminable série de pièces, trois mètres de hauteur sous plafond, fenêtres aux dimensions géantes, plancher en bois grinçant, meubles d'époque, miroirs, lustres et cheminées dans chaque pièce. Hallucination générale. On suit J dans cet enfilade de pièces jusqu'à arriver à la dernière, depuis laquelle il ouvre une porte-fenêtre et nous montre une grande terrasse. Rien que ça. On sort les vieux fauteuils du salon et on s'installe dehors, à la lumière de la lune et des éclairages de la ville. Nous faisons tous plus amples connaissance. Tes amis cubains artistes me racontent comment ils ont fini par sympathiser avec les flics qui sont venus x fois chez eux constater des tapages nocturnes. Ils m'expliquent qu'ils ne comprennent pas encore où et comment il est autorisé de faire la fête en France. Ils commencent ensuite à pousser la chansonnette, nous expliquent que ce sont des des chansons de "terrassa", que l'on chante entre amis à Cuba, quand on est dehors, en terrasse. Là-bas quelqu'un commence à chanter un air et les amis accompagnent, font les choeurs ou marquent le tempo avec les instruments ou les objets qu'ils ont sous la main. On les écoute, admiratifs. Je leur demande de chanter un air connu, et nous voilà tous partis sur "Dos gardenias para ti".<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/Wmfa2XznVic" width="420"></iframe></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
Poésie totale, au clair de lune, ça ricane, ça chante et ça parle fort. On regarde les fenêtres voisines, dans la crainte de voir apparaître un ronchon, mais non, alors on continue. Je commence un peu à fatiguer.<br />
<br />
<b>Quatrième partie de soirée, 01h30,</b> on décide de quitter l'appartement, pour revenir au bar du Filochard. Mais J nous explique qu'il a tout un tas de babioles intéressantes pour nous les filles, une boîte de bijoux de famille en toc, et que c'est libre service avant que les antiquaires ne vident tout. <b>Commence alors avec les filles l'essayage de colliers à perles et strass</b>, façon soirée déguisée, devant un miroir d'époque. Puis s'en suivent des séances photos et poses royales dans les fauteuils, manière d'immortaliser ce petit Versailles. C'est drôle, cela m'amuse un moment, mais je me languis de mon canapé lit, et je te le dis. Tu rigoles. Tu m'expliques que je pensais peut-être passer un mardi à la française, avec un argentin "françaisisé", mais que non, chassez le naturel il revient au galop. Ce soir "on passe une soirée à l'argentine", donc "tardive" (je sens déjà que je vais voir l'aube dans quelques heures)," irréelle, inattendue, et pleine de rebondissements". Je commence à te haïr car je ne connais que trop bien les nuits argentines, et je râle ouvertement. Merde, on est mardi soir, j'ai sommeil quoi !<br />
<br />
<b>Cinquième partie de soirée, 02h00, on décolle finalement de l'hôtel particulier</b>. Les diverses bières que tu as ingurgitées commencent à te faire effet, tu marches bras dessus bras dessous avec tes amis cubains, "tes frères". Je sens que tu es parti pour faire la fête toute la nuit. Une de tes amies me propose gentiment de m'héberger, elle habite à deux pas de là, et j'entrevois mon rêve : un canapé ou un matelas où m'allonger. Je t'en parle et tu me dis que c'est niet, que ce soir c'est toi qui m'héberge, et tu me promets qu'on va y aller. Le ton monte, je pourrais dormir là tout de suite dans 5 minutes et tu pourrais continuer la fiesta. Mais non. Je capitule et accepte de te suivre. OK, on y va, sauf qu'il faut raccompagner avant une de tes amies jusqu'à chez elle. On retraverse le pont Neuf, on arrive à Saint Cyprien. Puis on cherche un vélib. Evidemment il n'en reste qu'un à la station la plus proche. Je te déteste. On marche jusqu'à la suivante. Je bous intérieurement. Alléluia, on en trouve finalement deux et nous voilà partis sur nos deux roues. Je veux mon lit.<br />
<br />
<b>Sixième partie de soirée, 02h30, retour en vélo</b>. Tu t'enflammes et tu veux refaire le monde, ou du moins refaire Toulouse. En pédalant. Tu ne comprends pas qu'il n'y ait pas de taxis dans cette ville. En Argentine c'est tellement courant. Rien n'est fait pour permettre aux gens de sortir, de veiller. Maintenant on ne peut pas trop se plaindre, on a les Vélib, mais avant ? Pourquoi on ne laisse pas davantage de taxis en circulation. On réprime tout le temps l'esprit de la fête. Si on fait du bruit dans la rue, c'est un trouble à l'ordre public. Si on fait du bruit chez soi, c'est tapage nocturne. On ne peut pas parler fort, écouter de la musique, passée une certaine heure. On doit toujours faire attention, se réprimer. Pas étonnant que les français, quand ils vont à un concert, se contentent de hocher la tête quand en Amérique du Sud on saute partout. Moi je pédale et t'écoute, en mode ronchon.<br />
Alors tu me mets les points sur les i, gentiment, et à juste titre.<br />
- "Je suis chiante, je ne sais pas profiter d'une soirée exceptionnelle."<br />
- "Cela fait des lustres qu'on ne s'est pas vus et je veux dormir à minuit sous prétexte qu'on est un mardi soir"<br />
- "N'ai-je pas passé une soirée pleine de surprises ?"<br />
- "N''ai-je pas rencontré des personnes étonnantes ?"<br />
- "Je suis une "hincha bola" (casse-bonbon)".<br />
-" Je vais les avoir mes heures de sommeil, donc aucune raison de faire ma crise"<br />
Tout en pédalant, je me dis que tu as carrément raison et que sous prétexte d'être fatiguée je n'ai pas hésité à te transmettre ma mala onda, sans réaliser que nous passions de très bons moments. Aurais-je fais le même cinéma à Buenos Aires ? Est-ce possible de redevenir rigide en aussi peu de temps juste parce que je suis dans mon pays ?<br />
- "Oui tu as insisté pour que je dorme chez toi, parce que demain matin, on sera bien, on boira du maté ensemble". Putain je n'y avais même pas pensé à ça. Avec qui d'autre je peux partager un bon maté en France ?<br />
- "La vie c'est ça, c'est pas toujours prévisible, et heureusement." J'avais eu tendance à l'oublier.<br />
On arrive chez toi, la station Vélib est pleine, donc impossible de laisser là nos vélos. J'en rigole maintenant. On pédale jusqu'à la suivante. Il en reste juste une et je mets mon vélo. Comme tu es galant, tu me dis qu'on va chez toi, comme ça Mamie Fanny pourra se reposer, et que tu ressortiras après chercher une place pour ton vélo.Royal.<br />
<br />
<b>Septième partie de soirée, </b><b>03h00</b>. Je suis soulagée et heureuse d'être enfin sur ton canapé. On commence à tchatcher. De ton dernier chagrin de amor, de mes histoires. De Toulouse, de Buenos Aires. De vivre ici, de vivre là-bas, de revenir ici, de revenir là-bas. Comme cela était prévisible, les heures passent, il est 06h00, Toulouse s'éveille. On décide qu'on a assez parlé, qu'on reprendra la suite au réveil avec un maté.<br />
<br />
<b>Le jour suivant</b>, mon programme toulousain est forcément modifié car on se lève à midi. Vient le maté, vient le plat de pâtes, et la conversation continue, jusqu'à 15h00. On passe en revue mille et une histoires, de coeur évidemment. Car au final on est là pour ça non, parler de ce qui compte, vraiment, et de profiter de chaque instant, et surtout le présent.<br />
Muchas gracias Roberto !<br />
<br />
<br />Fanny Dumondhttp://www.blogger.com/profile/18261782258681124692noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4470317437426961440.post-39428244458166980082014-05-31T10:38:00.002-03:002014-06-24T04:39:43.779-03:00Mode d'emploi de survie sentimentale à Buenos Aires à l'usage des âmes romantiques<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-8FWxQK4cruI/U4nRFUk4GrI/AAAAAAAABEg/ViOXRmViNvo/s1600/breakup.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-8FWxQK4cruI/U4nRFUk4GrI/AAAAAAAABEg/ViOXRmViNvo/s1600/breakup.jpg" height="352" width="400" /></span></a></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: center;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: inherit;"><span style="color: #333333; line-height: 150%;">Toi qui me lis je ne t’ai certainement jamais rencontrée. Mais bizarrement, c’est un peu comme si je te
connaissais déjà. Tu as la vingtaine ou la trentaine, tu
penses venir un temps en Argentine, à moins que tu ne sois déjà de ce côté-ci de
l'Atlantique. Et le titre de ce billet t’a interpellée, forcément. </span><span style="color: #333333; line-height: 150%;">Tu as pipauté
à tes proches que tu partais destino Buenos Aires pour la beauté des paysages,
parce que tu voulais voir les Andes, pour t’empiffrer de viande, pour
apprendre le tango ou l’espagnol etc. </span><span style="color: #333333; line-height: 20px;">Mouaaaaaais... </span><span style="color: #333333; line-height: 150%;">PVT, Erasmus, stage, nouvelle vie, nouveau travail... Je connais toutes ces sornettes ! Moi je sais qu’en vrai un argentin a croisé
ta route, en Europe ou par ici, et que tu viens vérifier sur
place s’ils étaient tous aussi charmants ou si celui rencontré valait vraiment
le déplacement. Tu vois, tu glousses déjà devant ton écran parce que j’ai
raison. Je le savais. C’est pour ça que je te connais, parce qu’on est
toutes passé par là, TOUTES.</span></span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt;">
<span style="font-family: inherit;"><span lang="EN" style="color: #333333; line-height: 150%;">Tu as déjà peut être lu ce billet sur <a href="http://destinobuenosaires.blogspot.fr/2011/02/el-no-ya-lo-tenes-ou-hommes-femmes-mode.html">Etre
femme à Buenos Aires mode d’emploi</a>. Ou pas, et dans ce cas je te recommande
de commencer par là, manière d’avoir une première idée de la chose. </span><span style="color: #333333; line-height: 150%;">Voici donc cette fois-ci un autre mode
d’emploi, un de survie sentimentale à Buenos Aires à l'usage des âmes romantiques. </span><span style="color: #333333; line-height: 150%;">Lorsque je parle de “mode d’emploi” je pèse mes mots car oui, plus que
sur un autre hémisphère, nous les femmes sommes vraiment sur une autre planète
en Argentine. Quant aux relations avec le sexe opposé, nous sommes
directement sur Mars. Et lorsque je cause de "survie sentimentale", je m'adresse aux</span><span style="color: #333333; line-height: 20px;"> âmes romantiques qui me lisent ici et qui sont</span><span style="color: #333333; line-height: 150%;"> malmenées sous cette latitude. </span><b style="color: #333333; line-height: 150%;">Alors oublie ce que tu as vu et conn</b><b style="color: #333333; line-height: 150%;">u avant, efface ton disque dur et
redémarre. Bienvenida en Argentina nena !</b></span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<b><span lang="EN" style="color: #333333; font-family: inherit; line-height: 150%;">Règle numéro 1 : tu profiteras<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span lang="EN" style="color: #333333; font-family: inherit; line-height: 150%;">Peu
importe le temps que tu passeras ici, prend le comme une expérience
sociologique enrichissante<b>. </b>Profite
de ce rapport très étrange que tu entretiendras avec tous les hommes ici, ton
voisin, ton patron, cet inconnu qui te reluque au fond du bar, ou ton amoureux.
Je ne te demande pas non plus d’adorer les remarques salaces que tu pourras entendre
dans la rue, ni de cautionner certaines attitudes bien machistes. Non, prend juste le positif, les caresses à
l’égo quand on te complimente, la galanterie, l’effusion et la démonstration
sans pudeur des sentiments, la buena onda
avec laquelle on t’écoute ou on te reçoit, juste parce que <s>tu as des
seins et de bonnes fesses</s> tu as lancé un sourire. Tu ne vas pas transformer
la société argentine tu penses bien, donc adapte toi à elle et à ce qu’elle a
de meilleur. La fascination que l’on engendre sur les mâles autochtones est
quand même bien kiffante, avouons-le et assumons-le. Souviens-toi que dans ton
pays d’origine c’est pas la même chanson alors enjoy.<o:p></o:p></span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<b><span lang="EN" style="font-family: inherit; line-height: 150%;">Règle numéro 2 : les beaux gosses n’auront pas d’emprise
sur toi<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span lang="EN" style="font-family: inherit; line-height: 150%;">Pas facile tout ça car l’Argentine
est une usine à beaux gosses. D’où ce paragraphe à part entière consacré à ce
sujet. J’ignore si c’est le maté, le boeuf, les orignes italiennes. <a href="http://destinobuenosaires.blogspot.fr/2014/05/litalie-comme-dans-les-films-ou-comment.html" target="_blank">Mon dernier séjour en Italie</a> me fait penser que la généalogie y est quand même pour quelque
chose (por Diosssss !). Par ici les hommes comme les femmes sont très bien
pourvus par Dame Nature, dixit les étrangers qui débarquent ici en vacances et
ne sont pas habitués à ce choc visuel. Je ne compte pas les fois où j’ai
entendu de la part de copines venues en visite “je comprends pourquoi tu vis
ici”...<o:p></o:p></span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: inherit;"><span lang="EN" style="line-height: 150%;">Donc oui, pour nous les
femmes, le mix tête d’argentin + cheveux un peu longs + art de la séduction
manié en maître + accent porte</span><em><span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; font-style: normal; line-height: 150%;">ño + option guitariste (ils le sont presque tous ici) +
le « tomas maté ? » dit bien droit dans les yeux, ben, oui, on
craque. Mais j’ai une bonne nouvelle les meufs, des comme ça il y en a partout,
ça pullule même ! Donc un beau gosse de perdu, 10 de retrouvés.</span></em></span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<em><span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; font-family: inherit; font-style: normal; line-height: 150%;"><br /></span></em></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-oeeWG5fElPE/U4nTJ9dJ5pI/AAAAAAAABE4/QLnosSOT588/s1600/CHAMUYO.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-oeeWG5fElPE/U4nTJ9dJ5pI/AAAAAAAABE4/QLnosSOT588/s1600/CHAMUYO.jpg" /></span></a></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: center;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<b><span lang="EN" style="color: #333333; font-family: inherit; line-height: 150%;">Règle numéro 3 : pas d’enflammade, pas d'énervement<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: inherit;"><span lang="EN" style="color: #333333; line-height: 150%;">Sois consciente que ce petit pouvoir que tu as
ici, TOUTES tes congénères l’ont aussi. Ta collègue, ta coloc, ton amie, ta
petite soeur et ta mère aussi. Donc<b> </b>on
reste sur Terre. Je sais c’est dur, surtout lorsqu’on est habitué sur notre
hémisphère à se sentir transparente. Ici le compliment, </span><span style="color: #333333; line-height: 20px;">le “chamuyo” comme on dit ici </span><span style="color: #333333; line-height: 150%;">et tout le jeu de séduction arrive très vite (et pas au bout de 3
ans, private joke avec celui qui se reconnaîtra), et surtout avec TOUTES,
capito ? Le “que linda que sos” parce
que tu as eu la bonne idée de porter une robe courte, la prochaine le recevra
aussi pour son décolleté. Tu n’as pas fini de sortir de la pièce que déjà les
regards se portent sur la blonde qui arrive. Ici la drague est un sport
national, rien de moins, et c’est l’illustration d’un besoin viscéral de
séduire, toi, ta copine, ta soeur et ta mère et toutes à la fois si possible. Je
séduis donc je suis. L’argentin t’embrouille le cerveau en moins de deux avec cette équation fatale : physique de winner dont on a déjà parlé plus haut + tchatche <complete id="goog_305766190">+ </complete>art
de te faire sentir unique et spéciale... Attention reste zen pour ne pas y
perdre trop de plumes, je t'aurais prévenue. Je me suis amusée un jour à accompagner un ami argentin
dans son quartier, et je me suis rendu compte qu’il adressait une blague, un
compliment ou un mot gentil à toutes les femmes qu’il croisait: à la caissière
du supermarché, à la nana du pressing et à sa boulangère. Comme ça, pour le
fun. Autant te dire que la même boulangère en France elle n’en dort pas de la
nuit. Ici c’est normal, cela fait partie des règles de la politesse.</span></span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-UWIbX7EQD-Q/U4nTN65YTjI/AAAAAAAABFU/cDnh3A3FC_M/s1600/chamuyo_barato_by_captmanu-d3ki43p.jpg" imageanchor="1" style="line-height: normal; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-UWIbX7EQD-Q/U4nTN65YTjI/AAAAAAAABFU/cDnh3A3FC_M/s1600/chamuyo_barato_by_captmanu-d3ki43p.jpg" height="240" width="640" /></span></a></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<div style="text-align: center;">
<span style="color: #333333; font-family: inherit; line-height: 20px; text-align: left;"><br /></span>
<br />
<div style="text-align: left;">
<span style="color: #333333; line-height: 20px;">Je te conseille aussi de ne pas t'offusquer lorsque tu recevras des texto à 3h du matin, de type "en que andas ?" ou "durmiendo?". Non vraiment, ne le prend pas personnellement, cela n'a rien à voir avec l'image que tu peux renvoyer, sinon avec l'opportunité que tu représentes pour lui de passer la fin de la nuit au chaud. Comprend-le, le mâle argentin souffre souvent de crises de solitude aiguës au moment de rentrer se coucher, et il en appelle à ton hospitalité et à ton bon coeur.</span></div>
<div style="text-align: left;">
<span style="font-family: inherit;"><span style="color: #333333; line-height: 20px;">De même, ne pense pas qu'il te prend pour une boluda lorsqu'il te propose au 1er/2ème rencard de venir boire un maté/regarder un film/dîner/manger de la glace CHEZ LUI. </span><span style="color: #333333; line-height: 20px;">Non vraiment, cela n'a rien à voir avec ce que tu penses, c'est juste une preuve d'hospitalité et de son sens de l'accueil envers toi, pauvre petite étrangère sans famille que tu es. </span></span></div>
<div style="text-align: left;">
<span style="color: #333333; font-family: inherit; line-height: 20px;">Il faut avoir vu une fois dans sa vie le naturel avec lequel l'argentin arrive à te placer une invitation à aller chez lui, là tout de suite maintenant, quand tu ne t'y attends pas. Je me souviens particulièrement d'un dîner au restaurant, suivi de <a href="http://destinobuenosaires.blogspot.fr/2009/04/cholocate-amargo-por-favor.html" target="_blank">la traditionnelle glace</a> (que l'on va toujours manger chez un glacier), et de la question au moment où je choisissais les parfums: "la glace on la mange ici ou on l'emporte ?" Un maestro celui-là !</span></div>
<div style="text-align: left;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
</div>
</div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<b><span lang="EN" style="color: #333333; font-family: inherit; line-height: 150%;">Règle numéro 4 : apprend à “histeriquear”<o:p></o:p></span></b></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: inherit;"><span lang="EN" style="color: #333333; line-height: 150%;">Tout
d’abord, petite définition. Tu te rendras compte rapidement en écoutant les
argentin/es que le premier mot qui leur vient à la bouche lorsqu’ils doivent se
plaindre du sexe opposé est “es un/a histerico/a”, d’où le verbe “histeriquear”.
Quesako ? </span><span style="color: #333333; line-height: 150%;">C’est un
jeu bien rôdé auquel réellement seuls les argentins et argentines savent bien
jouer. Mais ça vaut quand même la peine d’essayer et de passer le niveau 1.
Etre “histerico/a” est un mal dont tout le monde s’accuse, parce que Fulano
t’aime bien mais n'est pas non plus transi pour toi, parce que Fulana ne veut pas
s’allonger le premier soir.</span></span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: inherit;">
</span>
<br />
<div style="text-align: center;">
<span lang="EN" style="color: #333333; font-family: inherit; line-height: 150%;"><a href="http://1.bp.blogspot.com/-ZVym_3Z7IjE/U4nvWzqQ97I/AAAAAAAABFo/hOQYLo8nYEE/s1600/histerico.jpg" imageanchor="1" style="line-height: 24px; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-ZVym_3Z7IjE/U4nvWzqQ97I/AAAAAAAABFo/hOQYLo8nYEE/s1600/histerico.jpg" height="320" width="229" /></a></span></div>
</div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span lang="EN" style="color: #333333; font-family: inherit; line-height: 150%;">Illustrations
concrètes:</span><br />
<span style="color: #333333; font-family: inherit; line-height: 150%; text-indent: -18pt;">- Tu es un homme et invite Mariana à sortir, vous faites un resto, échangez
quelques besos mais elle te dit qu’elle va rentrer dormir chez elle et tu
retrouve planté là comme un boludo -> es una histerica (de mierda)</span><br />
<span style="color: #333333; font-family: inherit; line-height: 150%; text-indent: -18pt;">- Juanito te court après, il a dépassé le stade des compliments, il
s’intéresse à toi visiblement, mais ne prend pas forcément d’initiative ->
Te esta histeriqueando, à toi et à d’autres aussi certainement.</span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="color: #333333; line-height: 150%; text-indent: -18pt;">- Marcos t’envoie souvent des messages, tu lui réponds puis il ne te dit plus
rien pendant 4h ou 4 jours ->Te esta histeriqueando. Il te répondra
d’ailleurs sûrement après “</span><a href="http://destinobuenosaires.blogspot.fr/2014/03/les-expressions-argentines-foutage-de.html" style="line-height: 150%; text-indent: -18pt;">perdon,
me colgue</a><span style="color: #333333; line-height: 150%; text-indent: -18pt;">”. (celle-là prépare-toi ils vont te la sortir à tous les coups).
A noter que la technique du message non-répondu est également bien maîtrisée
par les nanas (mea culpa).</span></span><br />
<span style="color: #333333; font-family: inherit; line-height: 150%; text-indent: -18pt;">- Tu passes avec Diego une soirée/nuit exceptionnelle puis il ne te donne plus aucune nouvelle, et réapparaît enfin, enthousiaste comme au premier jour (il
peut se passer 2 semaines). ->Te esta histeriqueando, avec option
“submarino”. C’est à dire je fais le sous-marin entre chaque rencard,
j’apparais, je disparais, j’apparais, je disparais....C’est un grand classique.</span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: inherit;"><span lang="EN" style="color: #333333; line-height: 150%;">Et même
dans le cas où Nacho ou Paola t’ait retourné le cerveau, tu laisseras passer un
délai légal de plusieurs jours avant de réapparaître, manière de montrer que tu
es un/e dur/e à cuire. </span><span style="color: #333333; line-height: 150%;">Feindre
l’indifférence, c’est un art. Quand on vient d’ailleurs on peut voir ça comme
un jeu puéril et pas très productif, mais ici ça les rend dingues de 7 à 77 ans,
c’est comme ça.</span></span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span lang="EN" style="color: #333333; font-family: inherit; line-height: 150%;">Un ami au
Brésil m’a fait remarquer qu’il est facile de reconnaître la nationalité d’un
groupe de filles sur la plage. Si elles sourient et regardent autour d’elles,
ce sont des brésiliennes, si elles se regardent entre elles et ne lancent aucun
regard à personne ce sont des argentines. CQFD<o:p></o:p></span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: inherit;"><span lang="EN" style="color: #333333; line-height: 150%;">La
solution pour les victimes ? Faire pareil. Prétendre que ton coeur est solide
comme le granit et qu’il ne te fait pas plus d’effet qu’une goutte d’eau
tombant dans les chutes d’Iguazu. <o:p></o:p></span><span style="color: #333333; line-height: 20px;">Ce n’est pas Tatie Fanny qui le dit, même dans la pub ça marche comme ça</span></span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span lang="EN" style="color: #333333; font-family: inherit; line-height: 150%;"><br /></span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-KSnZTvgzhNA/U4nRFUpn4MI/AAAAAAAABEk/JVHnnx78eKc/s1600/Captura+de+pantalla+2012-10-16+a+la(s)+18.13.54.png" imageanchor="1" style="line-height: normal; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-KSnZTvgzhNA/U4nRFUpn4MI/AAAAAAAABEk/JVHnnx78eKc/s1600/Captura+de+pantalla+2012-10-16+a+la(s)+18.13.54.png" height="243" width="640" /></span></a></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: center;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: inherit;"><b><span lang="EN" style="color: #333333; line-height: 150%;">Règle numéro 5 : déchiffre le vocabulaire*</span></b><span lang="EN" style="color: #333333; line-height: 150%;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: inherit;"><span lang="EN" style="color: #333333; line-height: 150%;">"Vamos
hablando" = éventuellement je te rappellerai un soir à 4 h du mat</span><span style="color: #444444; line-height: 150%;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: inherit;"><span lang="EN" style="color: #333333; line-height: 150%;">"Te
voy avisando" = c'était sympa, mais jamais plus tu n'auras de mes
nouvelles</span><span style="color: #444444; line-height: 150%;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: inherit;"><span lang="EN" style="color: #333333; line-height: 150%;">"Se me
complico" = oublie moi</span><span style="color: #444444; line-height: 150%;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; margin: 0cm;">
<div style="line-height: 150%;">
<span style="font-family: inherit;"><span lang="EN" style="color: #333333; line-height: 150%;">"No
soy el tipico argentino chamuyero" = Je sais mieux cacher mon jeu que les
autres et tu t'en rendras compte avec le temps</span><span style="color: #444444; line-height: 150%;"><o:p></o:p></span></span><br />
<span lang="EN" style="color: #333333; font-family: inherit; line-height: 150%;">"Hola linda !" = Hola</span></div>
<span style="color: #333333; font-family: inherit; line-height: 19.5px;">"Hola linda ! como te extrane !" = Hola</span><br />
<span style="color: #333333; font-family: inherit; line-height: 19.5px;">"Hola linda ! te queda divino este vestido" = Hola, te quiero dar</span><br />
<span style="color: #333333;"><span style="font-family: inherit; line-height: 19.5px;">"Hola ! de donde sos ?" = Hola, j'ai toujours eu un faible pour les étrangères</span></span><br />
<span style="color: #333333;"><span style="font-family: inherit; line-height: 19.5px;">"Que bien que hablas castellano, no se te nota el acento" = Tu parles hyper mal mais ton accent frenchy me rend fou</span></span><br />
<span style="color: #333333;"><span style="font-family: inherit; line-height: 19.5px;">"Cuanto tiempo te quedas en Argentina ?" = Y'a moyen de se revoir et de conclure avant que tu ne repartes ?</span></span><br />
<span style="color: #333333;"><span style="font-family: inherit; line-height: 19.5px;">"Y te gusta Argentina ?" = S'il te plaît flatte mon ego et dis-moi, même si je le sais déjà, que mon pays est le meilleur</span></span><br />
<span style="color: #333333;"><span style="font-family: inherit; line-height: 19.5px;">"Y que te gusta de Argentina ?" Je n'en ai rien à faire de ce que tu aimes, c'est juste parce que ton accent frenchy me rend fou</span></span><br />
<span style="color: #333333;"><span style="font-family: inherit; line-height: 19.5px;">"Te tratan bien ?" = Est-ce que l'un de mes compatriotes a déjà eu le temps de te briser le coeur ou pas encore ? </span></span><br />
<span style="color: #333333;"><span style="font-family: inherit; line-height: 19.5px;">(Si tu réponds oui, c'est un message subliminal qui lui signifie que la voie est libre)</span></span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: inherit;"><span lang="EN" style="color: #333333; line-height: 150%;">*Ici un
grand gracias a MdB pour sa contribution </span><span style="color: #444444; line-height: 150%;"><o:p></o:p></span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span lang="EN" style="color: #333333; line-height: 150%;"><br /></span>
</span><br />
<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: inherit;"><img src="http://1.bp.blogspot.com/-fJZ_lvyaykk/Ul0pHO5diuI/AAAAAAAAASM/34baP_nzfZY/s320/no+me+hables+histerico.jpg" height="320" width="320" /></span></div>
</div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-Yn2BrcnnxAU/U4nTKL_WKjI/AAAAAAAABFA/Hiy8B6wkh1w/s1600/A8F.jpg" imageanchor="1" style="line-height: normal; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-Yn2BrcnnxAU/U4nTKL_WKjI/AAAAAAAABFA/Hiy8B6wkh1w/s1600/A8F.jpg" height="200" width="400" /></span></a></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<b><span lang="EN" style="color: #333333; font-family: inherit; line-height: 150%;"><br /></span></b></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: inherit;"><b><span lang="EN" style="color: #333333; line-height: 150%;">Règle numéro 6: distinguer “salir” et
“estar de novio”</span></b><span lang="EN" style="color: #333333; line-height: 150%;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span lang="EN" style="color: #444444; font-family: inherit; line-height: 150%;">Tu sors
avec un argentin depuis quelques semaines ou quelques mois, la pasas bomba, il
t’appelle, te propose des sorties, il connaît peut-être certains de tes copains
(mais toi bizzarement tu ne connais pas les siens). Il te dit “te quiero mucho”,
mais, petit détail qui a toute son importance, vous n’avez jamais parlé d’être
“novio”. Tu n’es pas au bout du tunnel ma fille ! Tu veux savoir ce que tu es pour lui sur une échelle de 0 à 5 ? 1.5. C’est injuste
et cruel mais c’est la triste réalité. Tu pensais bêtement que vous “étiez
ensemble”? Non, tu n’es qu’avec toi-même, sorry. <o:p></o:p></span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span lang="EN" style="color: #333333; font-family: inherit; line-height: 150%;">Illustrations
concrètes:</span><br />
<div style="text-indent: 0px;">
<span style="font-family: inherit;"><span style="line-height: 150%; text-indent: -18pt;"><span style="color: #333333;">- </span></span><span style="color: #444444; line-height: 150%; text-indent: -18pt;">Tu ne t’étonneras pas que Fulano que tu as invité à domicile t’annonce en
pleine nuit qu’il va rentrer dormir chez lui parce que il préfère dormir seul,
ou qu’il dort mal quand il dort avec quelqu’un.</span></span></div>
<div style="text-indent: 0px;">
<span style="color: #444444; font-family: inherit; line-height: 150%; text-indent: -18pt;">- Pire dans le genre, et summum de la goujaterie et de l'hijo-de-puta-attitude (on sent le vécu là), le coup de l’argentin qui te propose gentiment en pleine nuit de t’appeler
un taxi pour rentrer chez toi, alors que tu es déjà chez lui. Sic.</span></div>
</div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span lang="EN" style="color: #444444; font-family: inherit; line-height: 150%;">On couche
avec une chica mais on dort avec la novia, tu comprends la nuance ?<o:p></o:p></span><br />
<span lang="EN" style="color: #444444; font-family: inherit; line-height: 150%;">Il va de soi qu'aucun argentin n'apprécierait que leur soeur soit traitée de la sorte mais c'est étrangement une pensée qui ne leur vient pas à l'esprit à l'instant T.</span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: inherit;"><span lang="EN" style="color: #333333; line-height: 150%;">Avoir un
rencard avec un/e argentin/e pendant plusieurs semaines ou quelques mois n’implique
aucune continuité ni aucune exclusivité. On est en
plein dans le cadre de la “date” à l’anglo-saxonne. C’est à dire que tu “sors”
avec l’autre personne jusqu’au moment où tu refranchis ton pallier. Ensuite
libre à toi la nuit suivante de t’attaquer au voisin, à la collègue, tu ne dois
rien à personne. Cela change seulement à partir du moment où tu passes du stade
“chica con quien esta saliendo” à celui de “novia”.</span><span lang="EN" style="color: #444444; line-height: 150%;"> Cela s’officialise dans une conversation
et là oui il y a exclusivité. Pas avant. Tu étais donc jusqu’alors dans une
relation polygame sans le savoir, c’est ça qui est bon !<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span lang="EN" style="color: #444444; font-family: inherit; line-height: 150%;">Illustration
: si un jour, alors que tu passes déjà toutes tes nuits avec lui depuis un
bail, et que tu as même un petit sac d’affaires installé dans son placard, et qu'il
te demande pompeusement d’être sa novia, n’explose pas de rire (ne fais pas
comme moi, ça tue un peu le romantisme). Prend ta respiration, pense que pour
lui c’est un énorme pas en avant et répond lui comme dans les télénovelas “si
mi amor”. Ne fais pas ta relou, ne commence pas à psychoter, ne réfléchis pas
au fait que jusqu’alors, si tu n’étais pas encore la novia, il t’a <s>certainement</s>
peut-être fréquentée en même temps que d’autres. Tu pensais naïvement que tu
“étais/sortais avec lui” depuis des lustres. Que nenni,votre histoire vient
tout juste de commencer. Bienvenida en Argentina nena.<o:p></o:p></span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin: 0cm 0cm 0.0001pt; text-align: center;">
<span lang="EN" style="color: #444444; font-family: inherit; line-height: 150%;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-jKGbxub9TBg/U4nREfMeGUI/AAAAAAAABEY/hbL22DiGs5A/s1600/51721-1112091541.jpg" imageanchor="1" style="line-height: normal; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-jKGbxub9TBg/U4nREfMeGUI/AAAAAAAABEY/hbL22DiGs5A/s1600/51721-1112091541.jpg" height="258" width="320" /></a></span></div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: inherit;"><b><span lang="EN" style="color: #333333; line-height: 150%;"><br /></span></b>
</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-L6larIctv7A/U4oN1jRx2iI/AAAAAAAABF4/beeN-VWpcFA/s1600/3546197.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: inherit;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-L6larIctv7A/U4oN1jRx2iI/AAAAAAAABF4/beeN-VWpcFA/s1600/3546197.jpg" height="320" width="320" /></span></a></div>
<div style="text-align: center;">
<b><span lang="EN" style="color: #333333; font-family: inherit; line-height: 150%;"><br /></span></b></div>
</div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<span style="font-family: inherit;"><b><span lang="EN" style="color: #333333; line-height: 150%;">Règle numéro 7 : accepte ta vie de “novia” </span></b><span lang="EN" style="color: #333333; line-height: 150%;"><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm;">
<span style="font-family: inherit;"><span style="line-height: 150%;">Tu
as donc suivi tous mes conseils, tu as décidé de profiter de ton séjour en
Argentine, tu es restée digne face aux bombonazos, tu ne t’es pas
enflammée inutilement, tu as joué à l’histerica, tu as commencé à sortir avec Martin
et maintenant vous êtes novios, buenisimo. Tu pensais peut-être avoir décroché
le jackpot mais tu n’y es pas encore. Car maintenant aussi le choc culturel se
fait sentir. Le statut de novia est pris très au sérieux en général. Toi européenne tu noteras même une certaine notion de "couple à l'ancienne", ton novio te consultera pour des décisions là où un français serait plus indépendant. Il te proposera de t'accompagner partout quand toi, femme indépendante que tu es, tu n'aurais même pas songé à le lui demander. ll paiera les additions plus souvent qu'à son tour, il considère que c'est son rôle de mâle. Certains au début de la relation ne tolèrent pas que tu sortes le porte-feuille, c'est clair et net. </span><span style="line-height: 20px;">Présentation à la famille, aux amis.</span><span style="line-height: 150%;">Tu vas être invitée aux asados familiaux et amicaux le dimanche
et tout ça. Tu vas alors découvrir le monde des novias, des femmes qui restent </span><u style="line-height: 150%;">entre
elles</u><span style="line-height: 150%;"> et préparent la ensalada mixta pendant que les hommes boivent de la
Quilmes </span><u style="line-height: 150%;">entre eux</u><span style="line-height: 150%;"> autour de la parilla. Tu vas te rendre compte qu’il
existe tout un tas de règles pré-établies et que ce n’est pas toi l’étrangère
qui va les révolutionner. Le Porte</span><em style="line-height: 150%;"><span style="background: white; font-style: normal;">ño a souvent son
emploi du temps réglé comme du papier à musique.</span></em><span style="line-height: 150%;"> Ton novio
t’expliquera que tous les jeudi soirs il a un repas avec ses amis du
foot/quartier/fac et que les novias ne sont pas invitées. Pas parce que c’est
une soirée de mecs ce soir-là. Non, elles ne le sont jamais.</span><em style="line-height: 150%;"><span style="background: white; font-style: normal;"> Welcome dans la société compartimentée. Tu organiseras
alors des soirées de filles avec des copines et tu perdras alors petit à petit
tout contact avec les hommes qui n’appartiennent pas au cercle novio, frères et
amis du novio et novio de tes copines.</span></em></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm;">
<em><span style="background: white; font-family: inherit; font-style: normal; line-height: 150%;">Ici tu n’as pas d’ami(e)
du sexe opposé car la seule option de relation envisagée est « tinderisée » :
le das o no le das, il/elle te plaît ou il/elle ne te fait aucun effet et tu
continues ton chemin. L’amitié homme/femme est très compliquée partout sur la
planète mais ici elle est quasiment mission impossible, pas comprise comme chez
nous et rarement valorisée. Quand tu es célibataire, tu sors et tu fréquentes
la gent masculine. Tu peux rencontrer des chicos simpaticos, avoir des
conversations intéressantes même si la séduction est toujours sous-jacente.
Mais quand tu es de novia, ton monde se rétrécit soudainement. Un novio pourra
voir d’un mauvais œil que tu lui parles d’ami du sexe masculin, surtout si l’ami
en question est argentin. Lui-même n’aura peut-être aucune amie fille, hormis
sa cousine. C’est pas de la mauvaise volonté, mais comment pourrait-il te
comprendre ? Il pourra suspecter ton "ami" d’avoir déjà tenté de te séduire
ou de vouloir le faire dès qu’il aura le dos tourné. On n’apprend pas au vieux
singe à faire la grimace... La solution, parler beaucoup et parler encore, sans garantie que ça marche, et tenter de décaper
un peu les stéréotypes. Pas facile, mais j’en ai vu chez qui ça marchait !</span></em></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm;">
<div style="text-align: center;">
<span style="font-family: inherit;"><br /></span></div>
</div>
<div class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm;">
<i><span lang="EN" style="color: #333333; font-family: inherit; line-height: 150%;">Pour devancer les futures remarques de
celles et ceux qui me diront que j’exagère, qu’il existe des argentins “différents”,
qu’ils ne sont pas tous “comme ça” etc, je répondrai que je vis à Buenos Aires
depuis 5 ans, avec tout ce que cela sous-entend de kleenex que j’ai
pu user moi-même ou tendre à mes copines lorsqu’elles me racontaient leurs
histoires (copines argentines et étrangères, même combat). Je prétends donc en
connaître un rayon. Mon étude n’est qu’empirique, je l’assume. Maintenant j'attends vos témoignages avec impatience !</span></i></div>
<span style="font-family: inherit;"><br />
</span><br />
<span style="font-family: inherit;">ps : je conseille sur le même sujet l'excellent témoignage de Maeva JOSSE que j'ai découvert après avoir écrit mon billet</span><br />
<a href="http://tout-ca.com/2010/04/29/ca-marche-comment-l%E2%80%99amour-en-argentine/"><span style="font-family: inherit;">http://tout-ca.com/2010/04/29/ca-marche-comment-l%E2%80%99amour-en-argentine/</span></a><br />
<span style="font-family: inherit;"><br />
</span><br />
<div align="center" class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: center;">
<i><span lang="EN" style="color: #333333; line-height: 150%;"><span style="font-family: inherit;">♥ Retrouve le blog Destino Buenos Aires sur
la <a href="https://www.facebook.com/DestinoBuenosAires">page Facebook</a> - <a href="https://twitter.com/fannyBA" target="_blank">Twitter</a> - <a href="https://plus.google.com/+FannyDumondBuenosAires/posts" target="_blank">Google </a>+ - <a href="http://www.hellocoton.fr/mapage/destino-buenos-aires" target="_blank">Hello Cotton</a> - <a href="http://feeds.feedburner.com/DestinoBuenosAires" target="_blank">RSS</a> ♥</span><span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><o:p></o:p></span></span></i></div>
<div align="center" class="ecxmsonormal" style="background: white; line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin: 0cm; text-align: center;">
<i><span lang="EN" style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10.0pt; line-height: 150%; mso-ansi-language: EN;"><br /></span></i></div>
Fanny Dumondhttp://www.blogger.com/profile/18261782258681124692noreply@blogger.com24tag:blogger.com,1999:blog-4470317437426961440.post-16413745124645603132014-05-30T20:10:00.000-03:002014-06-04T06:03:54.225-03:00Enamorate de Buenos Aires // Tombe amoureux de la capitale argentine !<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/JG7_CyASwqI?list=PLxTPShsWMHPegqxPz7ymnMC1i6pb6ecoW" width="560"></iframe></div>
Fanny Dumondhttp://www.blogger.com/profile/18261782258681124692noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4470317437426961440.post-3684037314177339232014-05-20T11:26:00.001-03:002014-05-31T14:15:04.100-03:00L'Italie comme dans les films, ou comment j'ai passé quelques jours chez les ancêtres des Argentins<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-QKHz9zcZVg8/U3su65kcgEI/AAAAAAAABDI/SdkCblfRv9Q/s1600/P1050478.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-QKHz9zcZVg8/U3su65kcgEI/AAAAAAAABDI/SdkCblfRv9Q/s1600/P1050478.JPG" height="480" width="640" /></a></div>
<br />
I<b>l existe un village, quelque part au sud de l'Italie</b>, perché sur les hauteurs de Salerno, à une heure de Naples. Je tairai son nom, certains secrets valent mieux d'être gardés. On y surplombe l'arrière pays de la cote amalfitaine, ses oliviers à perte de vue, ses montagnes, et au fond à l'horizon on peut contempler la mer Méditerrannée qui s'étend de tout son long.<br />
<br />
<b>On y parle une langue étrange</b>, le dialecte napolitain, incompréhensible pour les non-natifs de cette région, et plutôt à un volume très très fort, un peu comme si son interlocuteur se trouvait à l'étage en dessous. Le peu d'italien que je baragouine me sert à répondre aux questions que l'on me pose lorsque les gens passent alors du dialecte à l'italien, par politesse. Peu m'importe finalement la langue utilisée, ici on parle avec les mains, le sourire et le coeur. On communique par la cuisine, le silence qui s'impose lorsqu'on goûte les bons plats de la mama, les soupirs qui s'en suivent pour montrer son contentement, l'assiette que l'on retend, même repue, car on peur de ne plus jamais manger aussi bien de sa vie.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-F32dgoZ4w5E/U3tFHk57blI/AAAAAAAABEI/6zs3eeE_7JY/s1600/P1050546.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-F32dgoZ4w5E/U3tFHk57blI/AAAAAAAABEI/6zs3eeE_7JY/s1600/P1050546.JPG" height="240" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-pTFvBFoD-PY/U3s9kebyZYI/AAAAAAAABDc/VaBIDB7iKuE/s1600/P1050471.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-pTFvBFoD-PY/U3s9kebyZYI/AAAAAAAABDc/VaBIDB7iKuE/s1600/P1050471.JPG" height="240" width="320" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-MtwUMh3PEVo/U3tE5QcnQOI/AAAAAAAABD4/yY-ebCzGpNM/s1600/P1050463.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-MtwUMh3PEVo/U3tE5QcnQOI/AAAAAAAABD4/yY-ebCzGpNM/s1600/P1050463.JPG" height="240" width="320" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-XFLTDCIjNBM/U3s9kyBDjhI/AAAAAAAABDg/sWnlYiMLXFg/s1600/P1050473.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-XFLTDCIjNBM/U3s9kyBDjhI/AAAAAAAABDg/sWnlYiMLXFg/s1600/P1050473.JPG" height="240" width="320" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-Z2q7Xy3QqFY/U3s9kD2J1gI/AAAAAAAABDY/LrCYjr67z_Y/s1600/P1050475.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-Z2q7Xy3QqFY/U3s9kD2J1gI/AAAAAAAABDY/LrCYjr67z_Y/s1600/P1050475.JPG" height="240" width="320" /></a></div>
<br />
<div>
<b>C'est l'Italie comme dans les films, </b>l'Italie des clichés, l'Italie du sud, celle du linge pendu aux fenêtres, des scooters où l'on monte à trois, des champs d'oliviers et de leur huile omniprésente dans la cuisine, des veuves en noir. C'est l'Italie des meilleures pizzas, pâtes, glaces et café de votre vie (on apprécie la tentative des Argentins à s'en approcher mais désolée les gars, il vous reste du chemin à faire). L'Italie des Fiat 500, de toutes les couleurs.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-kFlJNmTQhnw/U3tFARoIt1I/AAAAAAAABEA/62xbcQnWz50/s1600/P1050711.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-kFlJNmTQhnw/U3tFARoIt1I/AAAAAAAABEA/62xbcQnWz50/s1600/P1050711.JPG" height="320" width="240" /></a></div>
<br />
C'est l'Italie du <b>tous ensemble</b> : toute la famille vit dans un périmètre de 50 mètres : la grand-mère dans la même maison l'étage en dessous, l'oncle, le petit dernier des trois fils, toujours fourré chez elle à 50 ans passés, le frère qui vit dans la même rue un peu plus loin, la tante qui vit en face et les divers cousins dans le même village.<br />
<br />
<b>La conduite y est free-style mais Dieu nous protège</b>. A mobylette ou scooter sans casque, en voiture sans ceinture, les lois de la prévention routière ne sont pas arrivées encore jusqu'au village. En revanche Jesus est en sticker sur le pare-brise. Avec ça nous voilà bien protégés.<br />
Un autre qui nous protège là-bas, c'est Santo Michele, en figurine sur la cheminée, sur la table de chevet et en peinture accroché au mur. Au cas où on le perde de vue. Et on l'embrasse bien sûr avant de sortir de la maison. Et puis enfin, Santa Madonna, qu'on place dans la conversation, un peu comme pour dire "mama mia".<br />
<br />
L'Italie, je l'avais déjà effleurée à Buenos Aires, grâce à mon amie<b> </b>Carmen il y a quelques années (<a href="http://destinobuenosaires.blogspot.fr/2009/05/ciao-carmela_31.html" target="_blank">voir son portrait ici</a>). Aussi je n'ai pu résister à son invitation de passer quelques jours dans son village natal. <b>Carmen dans son village tout le monde la connaît. </b>Un jour dans le bus qui nous menait de son village à la ville voisine, le chauffeur lui demande d'où elle vient et là on entend un papi au fond du bus crier "Mais tu ne la reconnais pas, c'est la fille xxxxx !"<br />
Lorsqu'elle revient au village, quelques fois par an, c'est une star. A sa vue la tenancière du café s'étale littéralement de tout son corps sur le comptoir du bar pour pouvoir la serrer dans ses bas. J'ai vu le moment où elle allait valdinguer de l'autre côté, mais non, elle a géré. On montre ses sentiments, ça s'embrasse, ca se serre dans les bras, longtemps. <br />
<br />
Autre signe qui m'a rappelé l'Argentine, <b>on complimente</b>, entre hommes et femmes et entre femmes. Sa tante, sa grand-mère, sa mère, son oncle, tout le monde m'a dit dans la même phrase "enchanté/ée" et "que bella", comme ça, d'entrée. Bonjour que tu es belle. Une fois, deux fois, trois fois, c'est bon, mon égo est au top, je me sens Claudia Schiffer en moins de deux. Franchement, c'est pas la classe ? Si en France on s'adressait comme ça les uns aux autres, ça nous détendrait du string, non ?<br />
<br />
<b>Comme dans tous les villages, il y a des histoires, d'amour toujours. </b>J'ai assisté en quelques jours à un vaudeville digne de Jean de Florette. Il s'agissait d'un amour impossible entre 2 adolescents du village, un peu trop jeunes pour s'aimer selon leurs parents respectifs. C'était le sujet de conversation de la semaine. S'en est suivi le départ de la soeur de Carmen chez son amie pour la consoler, son retour à la maison vers les minuit et son débriefing apès de la famille, puis l'arrivée à la même heure du Romeo de son amie, venu s'expliquer et donner sa version. Il semble que chez Carmen ce soit le lieu où se règlent les affaires importantes du village. Nous voilà donc en train d'écouter l'amoureux transi jusqu'à 3h du mat, véridique.<br />
Le lendemain, cette fois-ci c'était le tour du petit cousin de 20 ans qui nous emmènait en voiture. Voilà qu'il nous raconte le temps du trajet son histoire d'amour avec une femme plus âgée que lui, et nous demande notre avis, cash, sans pudeur, <a href="http://destinobuenosaires.blogspot.com.es/2011/10/parler-damour-dans-les-taxis-portenos.html" target="_blank">comme les taxis porteños !</a><br />
<br />
<b>Les Tamarro </b>sont à l'Italie ce que les cagoles sont au sud-est de la France. Ils existent en version femme et homme. Les femmes sont en habits moulants, blancs, roses clairs, décolletés, bon disons que rien de transcendant. Les Tamarro hommes, eux, en revanche, offrent un spectacle unique. Ils ont des brillants à l'oreille, style gros diams comme dans les clips de hip-hop, des tatouages, ils s'épilent les sourcils, et tout le reste aussi m'a-t-on dit, font des manicures et pédicures, métrosexuels à outrance donc. Ils portent des couleurs claires, tee-shirt moulants blancs, roses, avec col en V qui laissent deviner la naissance des pectoraux soigneusement dessinés des heures durant en salle de gym. Ils portent des mocassins ou des chaussures de marque Hogan, ou bien ces pantalons qui baillent à l'entrejambe, les "<a href="https://www.google.fr/search?q=baggy+sarouel&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=YX58U6DmOIml0QW9oIGABw&ved=0CAYQ_AUoAQ&biw=1024&bih=654" target="_blank">baggy sarouel</a>", genre "je me suis fait dessus". Grande mode en Italie en ce moment. On en a vu beaucoup à Naples des Tamarro, et on s'est bien marré.<br />
Apparté sur Naples, courez-y !!! J'y étais un dimanche et je n'ai pas du tout souffert du chaos qui y règne en semaine. C'est une architecture magnifique avec la Méditerranée et le Vésuve en toile de fond, une sorte de Barcelone avant que Barcelone ne vende son âme au diable et que des groupes d'Anglais bourrés ne dévalent ses ramblas.<br />
<br />
<b>La drague, comme en Argentine, est omniprésente,</b> c'est le serveur qui balance à Carmen qu'elle ressemble à <a href="https://www.google.fr/search?q=Giulia+Michelini&es_sm=119&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=vGB7U9C1M6Wg0QWLoYEo&ved=0CAYQ_AUoAQ&biw=1422&bih=754" target="_blank">Giulia Michelini</a> en lui servant sa pizza, un petit jeune qui sachant que j'étais française se décarcasse pour me sortir 3 compliments en français, langue dont il ignorait tout visiblement. Ce sont les sourires, les regards, à la moindre occasion.<br />
<br />
<b>Les représentants</b>... vaste sujet. Comme nous sommes dans le sud de l'Italie et que les perspectives d'emploi ne sont pas florissantes, il est à la mode d'être représentant : omprendre faire du porte à porte et vendre des articles divers et variés. Le frère de Carmen, lui, a bien compris le filon et est représentant en... lingerie ! Il est à noter un détail qui a toute son importance, il est beau comme un camion, comme un dieu de l'Olympe, c'est la réincarnation d'Alain Delon quand il était encore jeune (et pas facho). Sa mère me dit en riant qu'il ne connaît pas la crise. TU M'ETONNES SIMONE !!! Un beau mec qui vient sonner chez toi te vendre des tangas et des soutien-gorges, c'est un hold-up ! Moi à son frérot je lui achète sa voiture s'il faut ! Maintenant il embarque avec lui dans ses virées son jeune cousin, aussi prometteur que lui. Le duo qui tue. Je les imagine tous les deux sillonner les routes de l'Italie et débarquer chez les mamies, ils doivent en laisser plus d'une bien songeuses après leur départ...<br />
<br />
Pour être complète sur mon expérience italienne, je ne pourrais pas ne pas parler de foot, et de <b>la passion pour le foot.</b> J'ai expérimenté le match dominical d'Alain Delon, donc du frère pour ceux qui suivent. Match inter-village qui me rappelait ceux du Gers, c'est à dire, je ne veux pas être méchante, d'un niveau inter-village donc, à ceci près qu'en Italie lorsqu'on voit et que surtout on écoute le public on a l'impression d'assister à la finale du Championnat du Monde Italie-Brésil. Preuve en vidéo !<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/Dr2p81Ahdqk" width="560"></iframe><br />
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<b>Pour finir, le départ.</b>... Grand souvenir également. La veille, Carmen eût la bonne idée de me demander de lire à voix haute les notes qu'elle me voyait gribouiller sur mon carnet. Je les lui ai donc lues et elle a aussitôt expliqué à sa famille que j'avais un blog et que j'allais raconter ces histoires sur internet. Me voilà donc en train d'expliquer les stickers de Jésus, qu'ils parlent fort, qu'ils conduisent sans ceinture, des histoires d'amour du village, des représentants, et sa famille de rire aux éclats et de me dire qu'ils attendent mon compte-rendu avec impatience.<br />
Le lendemain matin, Carmen me presse et je ne comprenais pas trop, vu que notre train pour Rome partait quelques heures plus tard. Je me prépare sans poser de question, descends d'un étage, vais saluer la grand-mère, qui me redit que je suis belle, que la vie de maintenant est difficile, que les hommes ne sont plus pareils, qu'elle a été heureuse pendant 60 ans avec son mari toujours fidèle, mais que maintenant ça a changé tout ça (non, vraiment ?). Au passage je vois une casserole dans le feu de cheminée et hallucine totalement. Oui, comme elle a le temps, elle cuisine encore au feu de bois, pour elle et ses enfants à qui elle fait des petites rations. On goûte, c'est mortellement bon, elle nous donne la recette, on goûte à nouveau, je pense que je serais bien restée pour un repas de plus mais on doit partir.<br />
On sort finalement de la maison, on arrive sur la place du village, et là je comprends enfin. On ne part pas du village comme ça. On reste sur la place et les amis et famille viennent te saluer. Apparaissent Alain Delon qui vit dans la même rue un peu plus loin, la tante qui vit en face, les vendeuses du magasin d'à côté, et là, le comble, l'oncle passe en bus, je réalise alors en même temps qu'il est donc le chauffeur, et s'arrête sur la place, tranquille Basile, avec ses passagers qui attendent patiemment, pour faire une dernière bise à Carmen. Je me sens tout d'une coup ridicule d'avoir pensé qu'on sortirait de la maison et qu'on partirait directement à la gare. Ici on se salue, on se parle une dernière fois, on fait une dernière bise, on te dit une énième fois que tu es belle et tu repars, le coeur gonflé à bloc, te sentant aimée, attendue pour une autre fois, et faisant partie de la famille.<br />
Inutile de pousser davantage le parallèle avec l'Argentine... Toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne sont absolument pas fortuites et c'est pour cela que je reviendrai ! GRAZIE MILLE !!!<br />
<br />
<i style="background-color: white; line-height: 24px; text-align: center;"><span lang="EN" style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 20px;">♥ Retrouve le blog Destino Buenos Aires sur la <a href="https://www.facebook.com/DestinoBuenosAires">page Facebook</a> - <a href="https://twitter.com/fannyBA" target="_blank">Twitter</a> - <a href="https://plus.google.com/+FannyDumondBuenosAires/posts" target="_blank">Google </a>+ - <a href="http://www.hellocoton.fr/mapage/destino-buenos-aires" target="_blank">Hello Cotton</a> ♥</span></i><br />
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LEXIQUE DE GROS MOTS EN ITALIEN OU DIALECTE NAPOLITAIN<br />
Sta Stronza : connasse<br />
A fess e mamatta : la concha de tu madre<br />
Figlia di puttana / Figl e puttan: c'est transparent !<br />
Mannaggia<br />
Porca putana troia<br />
Managggia Cristoforo Colombo<br />
Catzo : comme on dit "putain" en français, un peu dans n'importe quelle occasion<br />
<br /></div>
Fanny Dumondhttp://www.blogger.com/profile/18261782258681124692noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-4470317437426961440.post-21468058199984069822014-05-19T09:31:00.002-03:002014-06-06T14:37:16.079-03:00#vamosArgentina ! Ambiance Mundial à fond les ballons dans la pub <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-gc7Q7wo8pQE/U5H8Om4bmrI/AAAAAAAABGM/a8lpjtpZEew/s1600/10409717_10152474017028259_5414990859909057075_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-gc7Q7wo8pQE/U5H8Om4bmrI/AAAAAAAABGM/a8lpjtpZEew/s1600/10409717_10152474017028259_5414990859909057075_n.jpg" height="640" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
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Beaucoup d'humour, du sentimentalisme toujours, de l'amitié, la famille, les belles femmes, de l'orgueil, du patriotisme, de la vantardise, parfois un zeste de machisme, voici un mix assumé par les grandes marques argentines dans leurs publicités.<br />
<br />
Comme j'en ai déjà parlé sur le blog, je suis une grande fan et je ne me lasse pas d'en regarder certaines, encore et encore. Ces pubs reflètent bien le pays, les Argentins et leur créativité, leur humour, leur gouaille, leurs expressions et leur langage imagé.<br />
<br />
Le Mundial c'est évidemment l'événement à ne pas manquer pour les publicistes.Voici une sélection de celles déjà sorties pour motiver les foules à J-quelques semaines du Mundial<br />
<br />
Voir <a href="http://destinobuenosaires.blogspot.com.es/2010/05/mundial-2010.html" target="_blank">ici</a> pour celles d'il y a 4 ans à l'occasion du <a href="http://destinobuenosaires.blogspot.com.es/2010/05/mundial-2010.html" target="_blank">Mundial 2010</a><br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/F_jYyuvHfv0" width="560"></iframe><br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/qviNyhozXkU" width="560"></iframe><br />
<div class="fb-post" data-href="https://www.facebook.com/photo.php?v=835287099834174" data-width="466">
<div class="fb-xfbml-parse-ignore">
<span style="color: #0000ee;"><u><br class="Apple-interchange-newline" /><iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/YWZoEFSY4_M" width="560"></iframe></u></span></div>
</div>
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/RIF1dj3WYCE" width="560"></iframe><br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/WC1b643jt0Y" width="560"></iframe><br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/SP-v_4XxMa8" width="560"></iframe><br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/2fr62nXA83A" width="560"></iframe><br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/j8p53G9z64g" width="560"></iframe><br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/sQXZcCrpJ3w" width="560"></iframe><br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/67AWciRumMw" width="560"></iframe><br />
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<div>
Voici un best of des meilleurs spots de pub sur l'équipe de foot argentine<br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/dfFTX7BpasY" width="420"></iframe><br />
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Fanny Dumondhttp://www.blogger.com/profile/18261782258681124692noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4470317437426961440.post-10819523112877884552014-04-13T20:28:00.001-03:002014-04-15T19:38:49.241-03:00Avoir une amie brésilienne<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-0FOHNWIPQB8/U0scUvZ6GpI/AAAAAAAABCY/j2p_KBP7U8M/s1600/la+foto.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-0FOHNWIPQB8/U0scUvZ6GpI/AAAAAAAABCY/j2p_KBP7U8M/s1600/la+foto.JPG" height="400" width="367" /></a></div>
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Avoir une amie brésilienne et vivre le Carnaval de Rio avec elle est sans doute l'une de mes plus belles expériences de voyage. Pour l'anecdote, Aline s'appelle Aline car sa mère, dans les années 70 à Rio, chantait à tue-tête "pour qu'elle revienne". Véridique.<br />
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Entre Aline et moi tout a commencé dans un aéroport, celui de Buenos Aires, Ezeiza, un dimanche soir à minuit passés. Elle revenait du carnaval de Rio, moi de celui de <a href="http://destinobuenosaires.blogspot.fr/2010/02/mes-retrouvailles-avec-carmen-9-mois.html" target="_blank">Salvador de Bahia</a>. Vu l'heure tardive, les taxis nous annonçaient à chacune des prix faramineux pour aller dans le centre. Je lui ai alors proposé d'en partager un ensemble et je m'en suis souvent félicitée. Les 45 minutes de trajet nous ont suffit pour nous lier d'amitié, nous étions deux étrangères vivant en Argentine depuis quasiment le même moment. On se quitta ce soir-là en se promettant de se revoir, et ce fut chose faite, maintes et maintes fois, durant les années suivantes. Aline est maintenant repartie dans sa terre carioca (Rio), et je me devais d'aller la voir <a href="http://destinobuenosaires.blogspot.fr/2014/04/riviere-de-janvier.html" target="_blank">cette année</a>. Après tout, c'est suite à un carnaval que nous nous étions rencontrées, il était donc logique d'en passer un ensemble.<br />
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Avoir une amie brésilienne, c'est l'entendre te dire, la semaine avant que les festivités du Carnaval ne commencent, qu'elle est déjà toute émue. Et c'est la regarder bizzarement sans trop comprendre.<br />
Avoir une amie brésilienne, c'est l'entendre te proposer de faire une manucure et une pédicure à J-1, pour être "prêtes". Et c'est la suivre.<br />
Etre chez une amie brésilienne, c'est avoir la télévision allumée avec en fond sonore les télénovelas (les séries locales romantico) et c'est devoir entendre l'histoire personnelle de chaque acteur, comme s'il faisait partie de sa famille. Et c'est s'en balancer, vraiment.<br />
Etre chez une amie brésilienne, quand elle te montre son quartier, c'est la voir t'indiquer fièrement son nouveau gymnasium, quand toi, en France, tu lui aurais montré la meilleure boulangerie. Et c'est te remettre en question.<br />
Se préparer pour sortir avec une amie brésilienne, c'est l'entendre dire, d'un air dépité devant sa glace, qu'elle a vraiment besoin d'une paire de seins. Et c'est lui répondre que c'est une grande folle.<br />
Aller se baigner à Rio avec une amie carioca, c'est la suivre les yeux fermés car elle sait à quel "poste" de la plage se trouvent les plus beaux spécimens mâles. Et c'est constater qu'elle ne s'est effectivement pas trompée.<br />
Etre à la plage avec une amie brésilienne, c'est l'entendre dire avec une assurance sans faille si telles ou telles fesses ont été refaites. Et c'est la croire.<br />
Aller au carnaval avec une amie brésilienne, c'est l'entendre te chanter toutes les chansons diffusées dans la rue et t'expliquer les paroles de chacune d'elles. Et c'est penser, sans oser lui dire, qu'elles sont toutes un peu les mêmes.<br />
Passer un Carnaval avec une amie brésilienne et la voir si heureuse, chanter et danser à l'unisson avec ses compatriotes, c'est comprendre que le Brésil n'a pas d'égal sur Terre.<br />
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Fanny Dumondhttp://www.blogger.com/profile/18261782258681124692noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-4470317437426961440.post-1207624035092596142014-04-10T21:16:00.002-03:002014-04-13T20:32:01.258-03:00Rivière de Janvier<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
Rivière ou baie de janvier. Saviez-vous que c'est la traduction littérale de Rio de Janeiro ? Voilà, c'était juste pour l'anecdote, juste pas très inventifs sur ce coup-là les Portugais !</div>
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Aller à Rio depuis Buenos Aires, c'est aller dans un paradis terrestre en 3 heures, plutôt tentant donc. Comme nous sommes à l'ère de la mondialisation, tu prends un vol direct de Buenos Aires à Rio avec la compagnie Emirates, tout juste venue de Dubai. Ce sont donc de jolies hôtesses de l'air vêtues à l'orientale qui te servent ton jus de mangue dans l'avion et le pilote te parle en arabe, c'est pas délirant ça ! J'ai adoré.<br />
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-9Z3_U4IUgFA/U0dBpldw_FI/AAAAAAAABB0/LYWcvUnNhB0/s1600/IMG_1171.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-9Z3_U4IUgFA/U0dBpldw_FI/AAAAAAAABB0/LYWcvUnNhB0/s1600/IMG_1171.JPG" height="320" width="320" /></a></div>
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Forcément, tu ne comprends pas trop le plan de vol</div>
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-wRYtC1f6yfA/U0dCBL2q6GI/AAAAAAAABB8/jccs3c38Ibs/s1600/IMG_1475.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-wRYtC1f6yfA/U0dCBL2q6GI/AAAAAAAABB8/jccs3c38Ibs/s1600/IMG_1475.JPG" height="239" width="320" /></a></div>
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Pour finir sur mon récit de vol, à l'arrivée à l'aéroport, j'ai vu cette pub excellente</div>
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<a href="http://4.bp.blogspot.com/-pq9_wzioiiw/U0dAIHfs13I/AAAAAAAABBo/bUiIoGEvi7c/s1600/1621806_431848713616413_1424850465_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-pq9_wzioiiw/U0dAIHfs13I/AAAAAAAABBo/bUiIoGEvi7c/s1600/1621806_431848713616413_1424850465_n.jpg" height="400" width="292" /></a></div>
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Cette année j'ai donc foulé de nouveau pendant quelques jours le célèbre trottoir qui longe les plages de la "cidade carioca".<br />
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<a href="http://3.bp.blogspot.com/-kStN-hbpcrQ/U0ahgyBiYGI/AAAAAAAAA8Y/K96O-mRnn7o/s1600/IM000906.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-kStN-hbpcrQ/U0ahgyBiYGI/AAAAAAAAA8Y/K96O-mRnn7o/s1600/IM000906.JPG" height="300" width="400" /></a></div>
<span id="goog_1472338235"></span><br />
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-4mVuUEcYlqk/U0Z-SeJNmyI/AAAAAAAAA4M/dKFso8SD8u4/s1600/IMG_1350.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-4mVuUEcYlqk/U0Z-SeJNmyI/AAAAAAAAA4M/dKFso8SD8u4/s1600/IMG_1350.jpg" height="320" width="239" /></a></div>
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J'ignore pourquoi, je dis souvent que le Brésil est une belle destination pour les vacances mais qu'en repartir ne m'a jamais brisé le cœur. Un peu comme les amours de vacances, quand on a 16 ans, ça sent bon l'été, le soleil et le sable chaud, l'odeur du monoï sur le paréo, mais sitôt rentré chez soi on oublie vite le prénom des baisers salés. <br />
Cette année, blasée, je décrétais donc avant mon départ que oui, je revenais une fois de plus à Rio "pour voir des amis", que c'était "sympa", que je "connaissais déjà". En réalité, j'avais oublié un petit détail. Rio est unique, Rio te retourne la tête, Rio c'est comme si Pele et Ronaldnho te faisaient dribbler le cerveau.</div>
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Toi qui me lis, tu as peut-être déjà voyagé dans toute la Terre, tu te considères comme un aventurier du monde, un champion des tampons sur le passeport, mais je te mets au défi de ne pas écarquiller les yeux et de ne pas remercier le ciel lorsque tu verras ça.</div>
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<a href="http://3.bp.blogspot.com/-BdCBmwn-RiQ/U0Z_WH_N36I/AAAAAAAAA4s/0qQ0OqQOfq8/s1600/IMG_1201.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-BdCBmwn-RiQ/U0Z_WH_N36I/AAAAAAAAA4s/0qQ0OqQOfq8/s1600/IMG_1201.jpg" height="476" width="640" /></a></div>
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ou bien ça</div>
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-wFAIN3A8juw/U0ahV1rq2xI/AAAAAAAAA8I/H5rmRzZEMBQ/s1600/DSC05549.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-wFAIN3A8juw/U0ahV1rq2xI/AAAAAAAAA8I/H5rmRzZEMBQ/s1600/DSC05549.JPG" height="480" width="640" /></a></div>
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Rio est un mix d'océan, de végétation luxuriante omniprésente, de rochers de granit qui se détachent de l'eau ou bien qui dominent la ville, de musique incessante et bien sûr de plages mondialement célèbres. Rio laisse aussi derrière son passage l'effluve d'une belle époque, d'un faste ancien, de jet-set, de fêtes à Copacabana à siroter de la caipirihna, de bossa nova et de chica d'Ipanema.<br />
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Souvenir d'une soirée surréaliste où je me suis retrouvée il y a de ça déjà quelques années, </div>
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avec happy-end inespéré : un lever de soleil sur Copacabana</div>
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<a href="http://4.bp.blogspot.com/-Mpg5ly-FOF0/U0afTcFw9XI/AAAAAAAAA5g/y52efJ22OsU/s1600/baie+1.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-Mpg5ly-FOF0/U0afTcFw9XI/AAAAAAAAA5g/y52efJ22OsU/s1600/baie+1.JPG" height="300" width="400" /></a></div>
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<a href="http://3.bp.blogspot.com/-R_Sj9NzOjvw/U0afXsJG66I/AAAAAAAAA5w/3DZlQ44tliE/s1600/baie+3.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-R_Sj9NzOjvw/U0afXsJG66I/AAAAAAAAA5w/3DZlQ44tliE/s1600/baie+3.JPG" height="300" width="400" /></a></div>
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<a href="http://1.bp.blogspot.com/-TuNSea2RGlQ/U0afQiHhy3I/AAAAAAAAA5Y/Rl7nwA5yrJ4/s1600/PIC_0034.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-TuNSea2RGlQ/U0afQiHhy3I/AAAAAAAAA5Y/Rl7nwA5yrJ4/s1600/PIC_0034.JPG" height="300" width="400" /></a></div>
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Rio, ce n'est pas que les plages, c'est aussi des ruelles envahie par la Dame Nature</div>
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<a href="http://4.bp.blogspot.com/-Xv20WlLExuc/U0Z-_ep3SiI/AAAAAAAAA4Y/Er883ThH1Bw/s1600/IMG_1198.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-Xv20WlLExuc/U0Z-_ep3SiI/AAAAAAAAA4Y/Er883ThH1Bw/s1600/IMG_1198.jpg" height="298" width="400" /></a></div>
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</div>
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de veilles demeures, héritage de la colonisation portugaise, </div>
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<a href="http://1.bp.blogspot.com/-cSnUT0xQKrI/U0al6dsOdKI/AAAAAAAAA90/U7uzxefnl60/s1600/DSC05291.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-cSnUT0xQKrI/U0al6dsOdKI/AAAAAAAAA90/U7uzxefnl60/s1600/DSC05291.JPG" height="400" width="300" /></a></div>
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</div>
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-SBSDhHr5AQ8/U0al7sfq6KI/AAAAAAAAA-E/I8kw_slBrPM/s1600/DSC05289.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-SBSDhHr5AQ8/U0al7sfq6KI/AAAAAAAAA-E/I8kw_slBrPM/s1600/DSC05289.JPG" height="300" width="400" /></a></div>
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</div>
<div style="text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-S_7tJPDZbew/U0alzkzMslI/AAAAAAAAA9k/523ETYvdmYs/s1600/DSC05288.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-S_7tJPDZbew/U0alzkzMslI/AAAAAAAAA9k/523ETYvdmYs/s1600/DSC05288.JPG" height="400" width="300" /></a><br />
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des immeubles de style années 30</div>
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</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-R1d0uW-TYwE/U0afkshNwmI/AAAAAAAAA6A/xqFdaFgofrs/s1600/DSC05242.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-R1d0uW-TYwE/U0afkshNwmI/AAAAAAAAA6A/xqFdaFgofrs/s1600/DSC05242.JPG" height="300" width="400" /></a></div>
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<div style="text-align: center;">
ou de style antique gréco-romain</div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-rRLqqkmuVmE/U0amHT4gr3I/AAAAAAAAA-g/cIAQCaeAFD4/s1600/DSC05308.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-rRLqqkmuVmE/U0amHT4gr3I/AAAAAAAAA-g/cIAQCaeAFD4/s1600/DSC05308.JPG" height="300" width="400" /></a></div>
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<div style="text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-h0Twa_aSqyA/U0amJRfZKuI/AAAAAAAAA-s/aVYMopzGQ5A/s1600/DSC05311.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-h0Twa_aSqyA/U0amJRfZKuI/AAAAAAAAA-s/aVYMopzGQ5A/s1600/DSC05311.JPG" height="300" width="400" /></a></div>
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<div style="text-align: center;">
des grattes-ciels, comme à New York</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-eItKkyUxisQ/U0al9o0sdHI/AAAAAAAAA-U/iuK6Tlaiv1U/s1600/DSC05303.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-eItKkyUxisQ/U0al9o0sdHI/AAAAAAAAA-U/iuK6Tlaiv1U/s1600/DSC05303.JPG" height="300" width="400" /></a></div>
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<a href="http://3.bp.blogspot.com/-JZFOcV7OfjM/U0amI9UkRdI/AAAAAAAAA-o/RkPnNscL3yo/s1600/DSC05309.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-JZFOcV7OfjM/U0amI9UkRdI/AAAAAAAAA-o/RkPnNscL3yo/s1600/DSC05309.JPG" height="400" width="300" /></a></div>
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<div style="text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-c37zdmdzPCc/U0cunxX8LCI/AAAAAAAAA_4/cn0d3YK_DZA/s1600/IMG_1460.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-c37zdmdzPCc/U0cunxX8LCI/AAAAAAAAA_4/cn0d3YK_DZA/s1600/IMG_1460.JPG" height="298" width="400" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
Enfin, New York, avec des palmiers quand même !</div>
<div style="text-align: center;">
</div>
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-E-JtwO33pGw/U0cuvteFR_I/AAAAAAAABAI/khm2fqy2zbY/s1600/IMG_1461.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-E-JtwO33pGw/U0cuvteFR_I/AAAAAAAABAI/khm2fqy2zbY/s1600/IMG_1461.JPG" height="298" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: center;">
La comparaison a sa raison d'être, je ne vous raconte pas d'histoires !</div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-U-gYcBhHx9E/U0amS2JS7fI/AAAAAAAAA_M/S0nhbW2ST04/s1600/DSC05361.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-U-gYcBhHx9E/U0amS2JS7fI/AAAAAAAAA_M/S0nhbW2ST04/s1600/DSC05361.JPG" height="300" width="400" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
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Parfois, comme à Buenos Aires sur la plaza de Mayo, le colonial frôle Manhattan !</div>
</div>
<div style="text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-p35QCR1rxtw/U0al7Zoa2zI/AAAAAAAAA-A/muW5A_mB5pQ/s1600/DSC05300.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-p35QCR1rxtw/U0al7Zoa2zI/AAAAAAAAA-A/muW5A_mB5pQ/s1600/DSC05300.JPG" height="400" width="300" /></a></div>
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<br />
A Rio, amis cinéphiles, on retrouve aussi des stations de trains qui nous rappellent des souvenirs...<br />
</div>
<div style="text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-DpP4nIeQIRg/U0amNcZ5PKI/AAAAAAAAA-8/d_-Xmh_2Zdw/s1600/DSC05353.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-DpP4nIeQIRg/U0amNcZ5PKI/AAAAAAAAA-8/d_-Xmh_2Zdw/s1600/DSC05353.JPG" height="400" width="300" /></a></div>
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Bon j'ai bien compris que je vous avais déjà un peu saoûlés avec mes buildings, alors venons-en au vif du sujet, vous voulez de la fesse, je le sais, du torse, des chutes de reins cambrées, du bronzage et des cuisses galbées, alors direction la playa, c'est parti mon kiki. <br />
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A Rio le corps est roi, la cambrure est reine. Lorsqu'on marche près des plages, on a tout le loisir d'admirer les autochtones dans leur milieu naturel: en maillot de bain et en tongues, tout simplement. On voit des corps, beaucoup de corps, et plutôt pas trop mal faits. Des hommes sans tee-shirt, en toute innocence avec des dos xxx, des épaules xxx, une chute de reins xxx, enfin... je me comprends (soupir). On voit des femmes avec un short et juste le haut du bikini genre où est le problème. Pour les filles, c'est pas la mode des jambes toutes fines, au contraire, c'est plutôt cuisse de rugbywoman dans le style, avec ventre plat, petits seins et fessier prépondérant. Pour les hommes, c'est Musclor ou Monsieur Propre. Tout dans les biceps et les abdos. A noter, on reconnaît très vite les non-Brésiliens à leur maillots bermudas. Messieurs si vous voulez avoir l'air d'un local, optez pour un petit maillot moulant qui dessinera parfaitement votre anatomie. Les complexes on les laisse au vestiaire. <br />
Avertissement: toute personne un peu sensible, un peu esseulée affectivement, ou pas forcément, peut développer des symptômes bizarres: envie de toucher voir si c'est vrai, de palper voir si on l'a rêvé, de caresser... Je t'ai prévenu, Rio ça retourne le cerveau.<br />
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Alerte a Rio !</div>
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<a href="http://3.bp.blogspot.com/-d9rxXpms1qQ/U0af5esSmMI/AAAAAAAAA6o/Hk2OvWR8ezA/s1600/IM000115.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-d9rxXpms1qQ/U0af5esSmMI/AAAAAAAAA6o/Hk2OvWR8ezA/s1600/IM000115.JPG" height="293" width="400" /></a></div>
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<a href="http://4.bp.blogspot.com/-CpQ45Y1P8tg/U0af9cc1FdI/AAAAAAAAA60/yOwxMLlHIeA/s1600/IM000125.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-CpQ45Y1P8tg/U0af9cc1FdI/AAAAAAAAA60/yOwxMLlHIeA/s1600/IM000125.JPG" height="400" width="300" /></a></div>
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-mYjQVdhIjNM/U0cun0-pNoI/AAAAAAAAA_8/44omdVR5I0M/s1600/IMG_1459.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a><br />
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<a href="http://1.bp.blogspot.com/-3zhRmiY_u3w/U0cwJkhJRTI/AAAAAAAABAk/ymQtzFXFfDA/s1600/IMG_1352.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-3zhRmiY_u3w/U0cwJkhJRTI/AAAAAAAABAk/ymQtzFXFfDA/s1600/IMG_1352.JPG" height="400" width="298" /></a></div>
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-BoTOWrpASpw/U0cwRLdO6oI/AAAAAAAABAs/jm7SZ7vkeNM/s1600/IMG_1354.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-BoTOWrpASpw/U0cwRLdO6oI/AAAAAAAABAs/jm7SZ7vkeNM/s1600/IMG_1354.JPG" height="400" width="298" /></a></div>
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<a href="http://3.bp.blogspot.com/-UfJQYB62eyw/U0cwZ1QOcnI/AAAAAAAABA0/33P7XjneyO8/s1600/IMG_1358.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-UfJQYB62eyw/U0cwZ1QOcnI/AAAAAAAABA0/33P7XjneyO8/s1600/IMG_1358.JPG" height="400" width="298" /></a></div>
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-kfQbDNLVx1Q/U0cwlnf800I/AAAAAAAABA8/AVTQrzCrSSw/s1600/IMG_1361.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-kfQbDNLVx1Q/U0cwlnf800I/AAAAAAAABA8/AVTQrzCrSSw/s1600/IMG_1361.JPG" height="298" width="400" /></a></div>
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<a href="http://1.bp.blogspot.com/-POaNv-8gmCE/U0cww9gLoGI/AAAAAAAABBE/BWsy3kK7mUY/s1600/IMG_1380.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-POaNv-8gmCE/U0cww9gLoGI/AAAAAAAABBE/BWsy3kK7mUY/s1600/IMG_1380.JPG" height="298" width="400" /></a></div>
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<a href="http://1.bp.blogspot.com/-ypKZ-RzVCZA/U0cw0W9LeTI/AAAAAAAABBM/CuRlhRxqdLc/s1600/IMG_1388.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-ypKZ-RzVCZA/U0cw0W9LeTI/AAAAAAAABBM/CuRlhRxqdLc/s1600/IMG_1388.JPG" height="298" width="400" /></a></div>
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<a href="http://1.bp.blogspot.com/-ip13rpN9YDY/U0czts3z93I/AAAAAAAABBY/BAZrkzn1p6Q/s1600/IMG_1384.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-ip13rpN9YDY/U0czts3z93I/AAAAAAAABBY/BAZrkzn1p6Q/s1600/IMG_1384.JPG" height="400" width="400" /></a></div>
<br />
FAQ des mauvaises langues<br />
- Est ce que les hommes sur la plage ont tous ces dos et ces torses... la réponse est OUI<br />
- Est-ce que les nanas ont toutes des maillots de 8 cm2 devant et 3 cm2 derrière, OUI.<br />
Mesdames, vous allez me demander si tout ces popotins et décolletés sont vrai de vrai, je vous vois venir... Bien sûr on voit des faux seins, des fausses lèvres et des fausses joues, comme partout, mais bon, globalement, la brésilienne carioca (de Rio), because 2 heures de roller chaque dimanche et gymnasium tous les 2 jours, ben ouais, elle a la fesse ferme. CQFD.<br />
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<br /></div>
Idem pour les mâles, on distingue de suite ceux qui passent plus de temps à lever des haltères qu'à aller à la bibliothèque. En même temps, quand on est sur la plage, on en demande pas tant, on veut du beautiful people, et on en a.<br />
<br />
A lire prochainement sur le blog, "le carnaval de Rio" et "<a href="http://destinobuenosaires.blogspot.fr/2014/04/avoir-une-amie-bresilienne.html" target="_blank">Avoir une amie brésilienne</a>".<br />
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-552yHKS5InY/U0cvGY2T50I/AAAAAAAABAY/AU2xHPd5Idg/s1600/IMG_1464.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"></a> </div>
Fanny Dumondhttp://www.blogger.com/profile/18261782258681124692noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4470317437426961440.post-62952848113942260242014-04-05T10:38:00.000-03:002014-04-07T07:39:15.356-03:00On a grillé des clopes et de l'essence dans les rues de Buenos Aires. La caméra alluméeJe viens de découvrir cette vidéo, réalisée par Lucie, une autre fan comme moi des <a href="http://destinobuenosaires.blogspot.fr/search/label/taxi" target="_blank">taxis porteños</a>.<br />
A voir des portraits touchants de ces chamuyeros/espiritus libres<br />
<br />
"Avec près de 40 000 véhicules jaune et noir, Buenos Aires est la ville du taxi. Un pour 70 personnes : c'est trois fois plus qu'à New York et bien plus que n'importe où ailleurs. Ils transportent chaque jour environ un million et demi de passagers, loin devant le métro. Alors, comme il faut toujours commencer par rouler vite dans des taxis la nuit pour comprendre une ville, on a grillé des clopes et de l'essence dans les rues de Buenos Aires. La caméra allumée."<br />
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<br />
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="281" mozallowfullscreen="" src="//player.vimeo.com/video/60102362" webkitallowfullscreen="" width="500"></iframe> <br />
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Fanny Dumondhttp://www.blogger.com/profile/18261782258681124692noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4470317437426961440.post-17461943325800199882014-04-02T14:49:00.001-03:002014-04-03T14:47:08.918-03:00Etrange concept que le bercail... <table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-ReOwSPx0DZA/UzxKzXAVKvI/AAAAAAAAA3c/e1nEFTrNt5c/s1600/DSC05349.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-ReOwSPx0DZA/UzxKzXAVKvI/AAAAAAAAA3c/e1nEFTrNt5c/s1600/DSC05349.JPG" height="480" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><em>Photo de ma ville étriquée, un jour d'orage</em></td></tr>
</tbody></table>
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Le bercail c'est le bled où tu as grandi, c'est la maison dont on reconnaît les odeurs, c'est la place de la Mairie où tu croises des gens que tu connais, même si tu es partie il y a 15 ans. C'est la personne qui sait que tu aimes le quignon de la baguette, que tu ne petit-déjeunes qu'avec des Rice Krispies et du chocolat Poulain. Et qui s'assure d'acheter tout ça avant ton arrivée. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
C'est le coin de la planète que tu as considéré étriqué, trop calme et tellement prévisible et qui t'a donné envie de partir. Plus tard, c'est pourtant le même coin dans lequel tu te réfugies et te sens chez toi. C'est tout ça le bercail.</div>
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</div>
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Lorsqu'on ne rentre au <a href="http://destinobuenosaires.blogspot.fr/2010/06/racines.html" target="_blank">bercail</a> qu'une fois par an, qu'on vit loin très loin, on en viendrait presque à idéaliser les 2 petites rues commerçantes qui ont limité notre horizon durant nos 18 premières années. De retour en vacances, en arpentant ces rues si familières, on s'aperçoit qu'elles sont encore plus courtes que dans notre souvenir, et que oui vraiment, on n'en démordra pas, cette ville est définitivement un appel même à<a href="http://destinobuenosaires.blogspot.fr/2010/03/repartir.html" target="_blank"> prendre un train ou un bus</a> et plus vite que ça. </div>
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<br /></div>
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Puis, sournoisement, insidieusement, s'installe une autre sensation, un blues, une <a href="http://destinobuenosaires.blogspot.fr/search/label/expatriation?updated-max=2010-09-16T13:26:00-03:00&max-results=20&start=16&by-date=false" target="_blank">nostalgie</a>, un saudade, pour les souvenirs passés, l'enfance et l'adolescence que l'on ne retrouvera jamais. Ce temps où le grand-père riait encore si fort avec la grand-mère, ce temps où l'on connaissait par cœur le numéro de téléphone de la maison de nos copines, ce temps sans portable, sans internet, tout juste une console de jeux, où nos conversations n'étaient pas interrompues par des messages, ce temps où l'une de mes seules distractions consistait à me battre avec mon frère.</div>
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</div>
<div style="text-align: left;">
Une évidence, après toutes ces années, c'est dans cette maison qui m'a vue grandir, dormir avec le frérot, me disputer avec les adultes, faire mes devoirs, imploser à l'adolescence, pester contre les "vieux"et revenir en visite tant de fois, oui c'est encore dans cette maison que je me sens le plus chez moi, en sécurité, comme bercée dans un placenta de graisse de canard.</div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
Signe infaillible de l'âge adulte, on prend conscience de ceux que l'on a encore, ces êtres chers et indispensables qui nous font tenir droits et à l'aise dans nos tongues, même à 15.000 km de distance. On savoure la joie de retrouver encore, 36 ans plus tard, le même sourire + parfum qui nous attend à l'aéroport, ce <a href="http://destinobuenosaires.blogspot.fr/2009/05/la-mama.html" target="_blank">pilier</a> débordant de tout l'amour du monde, infaillible, no limit et for ever. On reconnaît la patience infinie de celle qui ne compte pas les kilomètres parcourus, sûrement plus qu'un tour du monde, de celle qui m'a toujours et partout trimballée, installée, déménagée et transportée au gré de mes journées d'école, goûters d'anniversaires, loisirs, sorties et virées nocturnes (quand il fallait qu'elle me laisse assez près mais pas trop non plus, au cas où l'on s'aperçoive que c'était elle qui me conduisait), de celle qui plus tard m'a soutenue alors que je m'éloignais d'elle, et emmenée prendre mes trains, mes bus et mes avions... jusqu'à que sa fille indigne ne prenne son envol (j'ai dû prendre beaucoup d'élan, j'en conviens, car je n'aurais jamais pensé atterrir aussi loin).</div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: left;">
A mes compagnons de bercail, je voudrais dire un muchas gracias du fond del corazon pour être encore là, alors que tant d'amis autour de moi n'ont pas la même chance. Les sourires + parfums nous lâchent parfois trop tôt, les salauds.<br />
Pour celui qui se reconnaîtra, et à qui je dois la moitié de mes chromosomes, un bravo particulier car dieu sait qu'il a fallu s'accrocher parfois fort très fort pour qu'il me lise encore aujourd'hui. </div>
<div style="text-align: left;">
Il y a des jours comme ça où l'on voudrait stopper le temps, où l'on ne sait plus pourquoi au fond on est parti si loin, où l'on voudrait rester sous la couette, et que le même sourire + parfum nous fasse des câlins, for ever. </div>
Fanny Dumondhttp://www.blogger.com/profile/18261782258681124692noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-4470317437426961440.post-76390023665467349302014-03-19T15:38:00.002-03:002014-04-07T07:49:56.346-03:00Darin le retourAprès <a href="http://destinobuenosaires.blogspot.com.ar/2013/12/choses-qui-arrivent-en-se-promenant.html" target="_blank">une première photo il y a quelques mois</a>... Aujourd'hui le revoici dans le restaurant où je déjeunais ! J'avoue que je fais un peu une fixation sur ce Monsieur, ces dames me comprendront. Je l'ai croisé 4 fois dans mon quartier, pour la 2ème fois j'ai réussi à demander une photo, enfin plus exactement la personne qui m'accompagnait a demandé une photo pour moi.<br />
<br />
Cette fois-ci, je me suis sentie complètement impressionnée quand Ricardo m'a fait signe de m'approcher et de prendre une photo avec lui. Je ne sais même plus si je lui ai fait la bise ou non, si je lui ai parlé ou non. <br />
<br />
En revanche je me souviens parfaitement de me rendre compte, lorsque j'ai voulu enclencher l'appareil photo depuis mon téléphone portable et que Ricardo était exactement contre moi, que sur ce même téléphone j'avais notre première photo en fond d'écran... ou comment j'ai failli avoir la honte de ma vie s'il s'en était aperçu. Je pense que même sa femme, qui était à côté, ne pousse pas le romantisme jusque là. Moi si.<br />
<br />
J'ai donc très vite mis en marche la caméra, ai donné mon téléphone à quelqu'un, j'ignore encore qui, j'ai souri comme une gamine à côté de Mickey, brouillard total, j'ai remercié, je crois, suis revenue à ma table et j'ai demandé à mon compagnon de déjeuner si on pouvait sortir. J'avais les joues en feu et besoin d'air frais.<br />
<br />
Alors voilà, il fallait que je partage cette 2ème photo...juste pour me faire des ennemies :-)<br />
<br />
Je compte d'ailleurs en faire une série. On parie que j'aurai une 3ème photo avec lui très bientôt ?<br />
<br />
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<a href="http://1.bp.blogspot.com/-dUpthKv8eXk/UyoIHkZQaPI/AAAAAAAAA3E/YCT3ugUDZYc/s1600/Nueva+imagen.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-dUpthKv8eXk/UyoIHkZQaPI/AAAAAAAAA3E/YCT3ugUDZYc/s1600/Nueva+imagen.JPG" height="351" width="400" /></a></div>
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Fanny Dumondhttp://www.blogger.com/profile/18261782258681124692noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4470317437426961440.post-6232075247531161192014-03-13T19:23:00.001-03:002014-03-14T12:09:35.720-03:003 expressions argentines "foutage de gueule"<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-l2T_PgsrnoI/UyIvRbAs2rI/AAAAAAAAA2g/VF0-pNxEimc/s1600/sarkorit1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-l2T_PgsrnoI/UyIvRbAs2rI/AAAAAAAAA2g/VF0-pNxEimc/s1600/sarkorit1.jpg" height="316" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i>J'avoue que j'ai tapé "foutage de gueule" dans Google Images </i></div>
<div style="text-align: center;">
<i>et c'est ce qui m'est apparu. </i><i>Faites le test !</i></div>
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<br /></div>
L'autre soir, avec des amis argentins dont certains vivent en France et étaient de passage à Buenos Aires, on a exploré ces expressions typiquement argentines bien "foutage de gueule" (pardonnez moi le manque le poésie), une autre facette bien rigolotte de <a href="http://destinobuenosaires.blogspot.com.ar/2013/09/argentinattitude-ou-quelques-trucs-pour_25.html" target="_blank">l'ArgentinAttitude</a>.<br />
En voici 3, largement employées, pour décrire des situations socialement acceptées ici mais qui rendraient chèvre n'importe quel français en France.<br />
<br />
- <b>"Me colgue"</b>, littéralement "je me suis pendu"<br />
Comprendre "j'ai été dans un état de lévitation, songe ou rêverie tel que j'ai oublié le monde qui m'entourait. Expression utilisée pour dire<br />
- que tu es resté faire quelque chose pendant longtemps (tu as passé 2 heures dans la salle de bain)<br />
- ou que tu as tardé ou oublié de faire quelque chose. Et c'est dans ce contexte que cette expression me rend dingue. Ce quelque chose pouvant être un service que l'on devait rendre à quelqu'un, un travail que l'on devait remettre, un rendez-vous où l'on est arrivé en retard, ou que l'on a directement oublié, un coup de téléphone que l'on devait passer. En français avouer que l'on a oublié c'est déjà admettre une faute, ici dire "me colgue" est comme une justification de l'oubli.<br />
Application dans la vie de tous les jours<br />
"Me colgue mirando la tele, perdon": comprendre mon film était bien plus intéressant que ce que j'avais à faire, c'est à dire venir te voir à 15h, du coup c'est pour cela que j'arrive à 16h.<br />
"Uy, me colgue, me olvide de darte la plata, perdon": comprendre je te prends pour un(e) con(nne) et je veux te faire croire que pendant 15 jours j'ai oublié de te rendre l'argent que je te devais<br />
<br />
- <b>"Se me complico"</b>, littéralement "les choses se sont compliquées"<br />
Comprendre "j'ai eu des problèmes mais je ne vais pas m'abaisser à te les raconter"<br />
Expression socialement acceptée et qui se suffit à elle-même. Encore plus forte que "me colgue". Là, quand on te dit ça, tu ne demandes même plus d'explication, voir limite tu vas demander à ton interlocuteur s'il va bien. Il est déjà d'ailleurs tout à fait pardonné, il n'a pas à s'expliquer sur ce qui lui est arrivé. Se le complico, pobrecito.Punto. Expression encore plus foutage de gueule que la précédente. Mais personne n'insiste pour demander ce qui s'est passé exactement. Marche à tous les coups, à dire avec un air triste pour bien faire pitié et faire croire que tu as enterré 3 grand-mères dans la même semaine.<br />
<br />
- "<b>Se cayo el systema</b>", littéralement "le système (informatique) est tombé"<br />
Comprendre "mon ordinateur rame, il y a un bug, je vais devoir redémarrer, je ne sais pas si ça va marcher après, mais dans le doute que je te dis - se cayo el systema- pour que tu rentres chez toi car j'ai pas envie d'avoir 10 clients qui attendent dans mon bureau"<br />
Cela arrive tous les jours à Buenos Aires, à la banque, lorsque tu viens payer une facture de gaz, électricité, à une billeterie de spectacle, dans n'importe quel magasin qui facture depuis un ordinateur. Quand on te dit ça, après 30 mn d'attente debout, sans climatisation, quand la transpiration commence à dessiner un petit ruisseau dans ton dos, tu peux<br />
- faire la française, gueuler pour te décharger, menacer de mettre le feu et rentrer chez toi.<br />
- ou bien faire à l'Argentine, plaisanter avec ton voisin dans la file que décidément c'est pas ta journée et rentrer chez toi.<br />
La solution 2 te prenant moins d'énergie, c'est bien évidemment celle qui est la plus répandue ici.<br />
Cela ne viendra à l'esprit de personne de rester un peu dans le bureau en question pour voir si éventuellement le système informatique ne redémarre pas dans 5 mn. C'est socialement accepté que le problème ne sera pas résolu avant le lendemain et que donc il faut rentrer chez soi, c'est comme ça.<br />
<br />
Conclusion, avec le temps, on s'argentinise, après s'être énervé contre ces expressions on apprend à les utiliser soi-même, et lorsqu'on voit que ça passe comme une lettre à la poste, j'avoue qu'on jubile un peu de l'intérieur...Fanny Dumondhttp://www.blogger.com/profile/18261782258681124692noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-4470317437426961440.post-65647963011618950342014-03-11T18:44:00.004-03:002014-03-11T18:44:59.388-03:00Ça pulse à Buenos Aires ! <div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/dQYKDvd8eHo" width="560"></iframe>)</div>
Fanny Dumondhttp://www.blogger.com/profile/18261782258681124692noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4470317437426961440.post-28753741499761918662014-03-11T15:42:00.003-03:002014-04-09T07:31:10.614-03:00Les Français en ArgentineUne vidéo réalisée par le très bon site <a href="http://www.allervoirailleurssijysuis.fr/" target="_blank">www.allervoirailleurssijysuis.fr </a> - Page <a href="http://www.facebook.com/AllerVoirAilleursSiJySuis" target="_blank">Facebook</a> / <a href="http://www.twitter.com/ailleursijysuis" target="_blank">Twitter</a><br />
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<br /></div>
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<br /></div>
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="281" mozallowfullscreen="" src="//player.vimeo.com/video/66519480" webkitallowfullscreen="" width="500"></iframe> </div>
<div style="text-align: center;">
<a href="http://vimeo.com/66519480">Episode 4 - Les Français en Argentine</a> from <a href="http://vimeo.com/ailleurssijysuis">Anne S.</a> on <a href="https://vimeo.com/">Vimeo</a>.</div>
Fanny Dumondhttp://www.blogger.com/profile/18261782258681124692noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4470317437426961440.post-66547973567477105412014-03-10T09:46:00.001-03:002014-04-07T07:37:38.552-03:00Me encanto !<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/3yPwUMonWYs" width="560"></iframe><br /></div>
<br />
Un jour une copine t'envoie un message pour te dire que tu apparais dans une vidéo réalisée par la Mairie de Buenos Aires en 2012 sur leur festival de Tango.<br />
<br />
- option nº1 : Tu es la reine de la milonga, et tu danses tellement bien le tango que tu t'es fait filmer > impossible<br />
- option nº2 : Ta copine prend des substances étranges > option écartée, elle ne boit que du maté<br />
- option nº3 : Tu as un sosie dans la ville > Why not ?<br />
<br />
En fait non, c'est bien toi, sortant d'un spectacle dont tu ne te souviens même plus et tu deviens célèbre en seulement 2 mots "me encanto", à la 1mn15Fanny Dumondhttp://www.blogger.com/profile/18261782258681124692noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4470317437426961440.post-66460227209241634082014-02-21T18:34:00.000-03:002014-05-20T04:28:55.111-03:00Los argentinos somos IN-CO-RRE-GI-BLES<span style="background-color: white; color: #333333; font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;">Voilà une petite vidéo prise hier dans un taxi. </span><br />
<span style="background-color: white; color: #333333; font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;">Quand j'ai compris à qui j'avais affaire, j'ai pas pu résister et j'ai sorti mon téléphone pour filmer ça. </span><br />
<span style="background-color: white; color: #333333; font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;">Franchement, il y a une autre ville au monde où on se marre autant dans les taxis ?</span><br />
<span style="background-color: white; color: #333333; font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"><br /></span>
<span style="background-color: white; color: #37404e; font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;">Los argentinos somos IN-CO-RRE-GI-BLES me dijo ayer un taxista. </span><br />
<div style="text-align: left;">
<span style="background-color: white; color: #37404e; font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;">Y lo filme. A los que me preguntan porque me gusta Buenos Aires, les contesto que me quede por culpa de este tipo de personajes y por esos momentos de buena onda unicos</span></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<span style="color: #333333; font-family: 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"><br /></span></div>
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/hEOjLjwv1GQ" width="560"></iframe></div>
Fanny Dumondhttp://www.blogger.com/profile/18261782258681124692noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4470317437426961440.post-77571124700368033382014-02-17T16:07:00.001-03:002014-04-09T07:47:09.892-03:00Buenos Aires à vélo c'est rigolo, preuve en photos et vidéos<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
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<a href="http://4.bp.blogspot.com/-MAdw1qtXxNI/UwJhTRedglI/AAAAAAAAA1I/t8QM4MCYCsM/s1600/images+(1).jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-MAdw1qtXxNI/UwJhTRedglI/AAAAAAAAA1I/t8QM4MCYCsM/s1600/images+(1).jpg" height="356" width="400" /></a></div>
<br /></div>
Je dois confesser qu'il y a un moment dans le mois qui me fait complètement régresser mentalement, c'est régulier, ça tombe toujours au même moment, le premier dimanche de chaque mois. Je redeviens alors comme une gosse de 6 ans qu'on emmène pour la première fois à Disney (démonstration en vidéo tout en bas, avec en cadeau mon rire discret). Ce moment bien précis correspond à la masa critica, version argentine que ce que l'on appelle <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Masse_critique_(mouvement_social)" target="_blank">masse critique</a> en français ou <a href="http://velorution.org/page/" target="_blank">Vélorution</a>, c'est à dire ce regroupement de cyclistes qui se retrouvent pour le plaisir de pédaler ensemble pendant quelques heures dans la ville. Ces regroupements existent d'ailleurs dans toutes de nombreuses capitales de par le monde et, ce n'est pas un hasard, ce mouvement est né dans les années 90 à San Francisco.<br />
<br />
A Buenos Aires le cérémonial est toujours le même. On se retrouve à l'Obelisco, j'ai entendu dire que nous sommes environ 2000, en fait je n'en sais rien, mais on est nombreux, très nombreux. Il existe aussi des Masa Critica nocturnes, une fois par mois, à la pleine lune.<br />
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Voici donc l'Obelisco de jour et de nuit<br />
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</div>
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-RuogtgIoQ4g/UwJCsmW8TcI/AAAAAAAAAy0/Micyocnl23M/s1600/IMG_0919.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-RuogtgIoQ4g/UwJCsmW8TcI/AAAAAAAAAy0/Micyocnl23M/s1600/IMG_0919.jpg" height="476" width="640" /></a><br />
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-PKuol2CIL9Y/UwJD1ve0IXI/AAAAAAAAAz0/d5Vgh89Pcsw/s1600/IMG_1066.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-PKuol2CIL9Y/UwJD1ve0IXI/AAAAAAAAAz0/d5Vgh89Pcsw/s1600/IMG_1066.jpg" height="476" width="640" /></a><br />
<div class="separator" style="clear: both;">
<i><br /></i></div>
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-BggIVEtWW8M/UwJD23e1feI/AAAAAAAAAz4/Kl8Wwpa1XxU/s1600/IMG_1072.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-BggIVEtWW8M/UwJD23e1feI/AAAAAAAAAz4/Kl8Wwpa1XxU/s1600/IMG_1072.jpg" height="476" width="640" /></a></div>
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-Y0MnlJYBJr8/UwJXU4mdqMI/AAAAAAAAA04/q8u2_zFgDDQ/s1600/Nueva+imagen.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-Y0MnlJYBJr8/UwJXU4mdqMI/AAAAAAAAA04/q8u2_zFgDDQ/s1600/Nueva+imagen.JPG" height="476" width="640" /></a></div>
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Les masa critica, de jour comme de nuit, font environ 40 km et durent 4 heures, donc de 17h30 à 21h30 le 1er dimanche de chaque mois ou de 22h30 à 02h30 du matin une fois par mois pour les masa nocturnes.</div>
<div>
Départ et retour à l'Obelisco mais bien sûr on peut la quitter quand on veut.<br />
Renseignements sur <a href="https://www.facebook.com/groups/masacriticabuenosaires/?fref=ts">https://www.facebook.com/groups/masacriticabuenosaires/?fref=ts</a></div>
<div>
et <a href="https://www.facebook.com/groups/masacriticabaires/?fref=ts">https://www.facebook.com/groups/masacriticabaires/?fref=ts</a></div>
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Se croisent tous les profils, un peu hippies avec des fleurs sur les vélos, des fumeurs d'herbe qui s'en fument un dernier avant l'effort, certains vendant des "brownies feliz", comprendre des brownies qui rendent heureux grâce à des substances magiques, ou autres sandwichs et gâteaux fait maison. On voit des cyclistes qui ont des vélos de compétition, limite tunnés, et qui doivent coûter mon salaire mensuel. Certains mecs se la jouent pro, jambes rasées de près, mollets affutés et casques aérodynamiques. Et puis la majorité sont des cyclistes du dimanche, comme moi. Avant de partir ça boit de l'eau, de la bière, du coca-fernet, au choix. Puis au bout d'une heure, le son des klaxons de vélo commence à se faire entendre, on s'impatiente, puis finalement on se met en marche, tous ensemble. Le trajet est décidé sur le moment par une petite équipe de meneurs qui sont tout devant. Alors la meute que nous formons s'avance et s'engouffre dans les rues de Buenos Aires, sans s'arrêter, en les suivant.<br />
<br />
La dernière masa critica nocturne fut vendredi soir dernier pour la Saint Valentin. Muy romantico !<br />
En video de départ de l'Obelisco, nous occupons toute l'avenue de la 9 de Julio, la plus grande artère de la ville.<br />
<br /></div>
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/QHSQHM1HX28" width="560"></iframe><br /></div>
</div>
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<br /></div>
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-xn3Rh3NuWa4/UwJCyzGaS5I/AAAAAAAAAzY/8GCWpuUBT-w/s1600/IMG_0931.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-xn3Rh3NuWa4/UwJCyzGaS5I/AAAAAAAAAzY/8GCWpuUBT-w/s1600/IMG_0931.jpg" height="476" width="640" /></a></div>
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<i>La rue est à nous ! </i></div>
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<i><br /></i></div>
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<a href="http://4.bp.blogspot.com/-E_8AewTFkoo/UwJCzi0HzSI/AAAAAAAAAzg/Gs-W8KW1Jvs/s1600/IMG_0929.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-E_8AewTFkoo/UwJCzi0HzSI/AAAAAAAAAzg/Gs-W8KW1Jvs/s1600/IMG_0929.jpg" height="640" width="476" /></a></div>
<div>
<i> Tout est dans le style</i></div>
<div>
<br /></div>
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-U5RPDaoPbaQ/UwJCsh5FQKI/AAAAAAAAAzE/vIR2TmrsDQs/s1600/IMG_0926.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-U5RPDaoPbaQ/UwJCsh5FQKI/AAAAAAAAAzE/vIR2TmrsDQs/s1600/IMG_0926.jpg" height="476" width="640" /></a></div>
<div>
<i>Voir le panneau de la rue JD Peron, avec Eva Peron dessinée sur l'immeuble blanc en fond</i></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
<br /></div>
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<br /></div>
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Une autre équipe s'occupe de couper les rues perpendiculaires pour que nous passions sans danger. Bien évidemment nous coupons le trafic quelques minutes, le temps que toute la meute passe. Une organisation parfaite qui nous permet de profiter des rues de Buenos Aires sans voiture, sans bruit. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
Une sensation de liberté, une occasion de profiter de la ville librement et une douce revanche sur les voitures: pour une fois ce sont elles qui doivent nous laisser passer et attendre et pas l'inverse. En plus Buenos Aires est tout plate donc c'est idéal à vélo. </div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
On croise la route de quelques personnages un peu loufoques et originaux. On voit ceux qui pédalent avec le maillot de leur équipe de foot, puisque c'est aussi une occasion de parader dans la ville et de promouvoir son club et puis ça déchaîne des commentaires des passants qui supportent le même club.</div>
</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-62tYuqntCFc/UwJD1tmxnbI/AAAAAAAAAz8/pnSiz_-M7-s/s1600/IMG_1067.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-62tYuqntCFc/UwJD1tmxnbI/AAAAAAAAAz8/pnSiz_-M7-s/s1600/IMG_1067.jpg" height="476" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Supporters du club San Lorenzo</i><br />
<br />
D'autres se déguisent, mettent des perruques.<br />
<br />
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-iCZgc-My0dc/UwJkOWxePfI/AAAAAAAAA2A/DiFvmj0El1k/s1600/Giancarlo+Le%C3%B3n+PH.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-iCZgc-My0dc/UwJkOWxePfI/AAAAAAAAA2A/DiFvmj0El1k/s1600/Giancarlo+Le%C3%B3n+PH.jpg" height="432" width="640" /></a><br />
<i style="text-align: center;">Photo de Giancarlo León PH</i><br />
<br />
Il y en a un qui est immanquablement en costard cravate.<br />
<i><br /></i></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-zHXAl9lc-yM/UwJEBnBvDMI/AAAAAAAAA0U/o_BkcpDE1WE/s1600/IMG_1074.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-zHXAl9lc-yM/UwJEBnBvDMI/AAAAAAAAA0U/o_BkcpDE1WE/s1600/IMG_1074.jpg" height="640" width="476" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
D'autres d'un troisième genre se joignent à nous, des rollers, pas trop car beaucoup de rues sont pavées et c'est pas idéal, mais aussi des skateurs.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-6TwClP5RjQI/UwJkOS6s3LI/AAAAAAAAA18/j_Fqv_SWnno/s1600/1620455_356286037843888_695680833_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-6TwClP5RjQI/UwJkOS6s3LI/AAAAAAAAA18/j_Fqv_SWnno/s1600/1620455_356286037843888_695680833_n.jpg" height="432" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<i>Photo de Giancarlo León PH</i><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both;">
San Valentin oblige, vendredi dernier un gros coeur rouge faisait partie de la troupe</div>
<div class="separator" style="clear: both;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-MiuMDhTwclg/UwJkODx67WI/AAAAAAAAA14/S3Sy5FM4Ej8/s1600/1619586_10152217107213905_1570019541_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-MiuMDhTwclg/UwJkODx67WI/AAAAAAAAA14/S3Sy5FM4Ej8/s1600/1619586_10152217107213905_1570019541_n.jpg" height="480" width="640" /></a></div>
<i>Photo de Alejandro C. Bermejo</i><br />
<div>
<br /></div>
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-jKR55WUTI6M/UwJjBIaurOI/AAAAAAAAA1w/YTgaBM_cr20/s1600/1618664_10203134658228274_1580881647_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-jKR55WUTI6M/UwJjBIaurOI/AAAAAAAAA1w/YTgaBM_cr20/s1600/1618664_10203134658228274_1580881647_n.jpg" height="640" width="480" /></a><br />
<div>
<br /></div>
<div>
<div style="text-align: center;">
Un ange blond était sur un mini-vélo traîné par un autre vélo</div>
</div>
<div>
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-C3eJbsgnDkI/UwJi-z3cPxI/AAAAAAAAA1k/aV1Qkkxu0UE/s1600/IMG_1076.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-C3eJbsgnDkI/UwJi-z3cPxI/AAAAAAAAA1k/aV1Qkkxu0UE/s1600/IMG_1076.jpg" height="476" width="640" /></a></div>
<div>
<br /></div>
<br />
<div>
</div>
<br />
<div class="separator" style="-webkit-text-stroke-width: 0px; clear: both; color: black; letter-spacing: normal; margin: 0px; text-align: center; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-qrkvmYCJGiY/UwJi_B6r-dI/AAAAAAAAA1o/n1mhZCfeyF8/s1600/IMG_1077.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-qrkvmYCJGiY/UwJi_B6r-dI/AAAAAAAAA1o/n1mhZCfeyF8/s1600/IMG_1077.jpg" height="476" style="cursor: move;" width="640" /></a></div>
</div>
<span style="text-align: center;"><i><br /></i></span>
Enfin, pour le plaisir de tous, certains amènent à l'arrière de leur vélo une énorme radio qui nous permet de faire la masa critica en musique, ce qui, entre les cris, les klaxons de vélo et la musique fait que l'on se fait légèrement remarquer, c'est aussi un peu le but. La majorité des porteños ignore l'existence de cette manifestation et les passants et la badauds nous regardent passer sans trop y croire. On se fait photoghraphier et filmer avec les téléphones, c'est notre quart d'heure de gloire.<br />
<br />
Pendant ces 4 heures, on pédale, on transpire bien sûr, on discute avec d'autres cyclistes, on regarde ceux qui sont déguisés et on se convainc qu'à la prochaine masa on osera sortir la perruque platine qui croupit dans le placard. On voit quelques chutes, on boit beaucoup d'eau, on prend des photos, on filme, en essayant de ne pas tomber accessoirement. Vendredi j'ai innové, j'ai réussi à faire une halte en route dans une heladeria (magasin de glace) et repartir sur mon vélo avec mon pot de glace, le but étant de la manger tout en pédalant. Je tenais d'une main mon guidon et de l'autre ma petite cuillère qui cherchait le pot que mon ami me tendait en l'air. Un peu périlleux mais on y est arrivé. Et surtout on a fait des envieux. Bici + helado = un buen combo !<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">
Pour conclure cet hommage à la masa critica, vidéo souvenir du 2 février, un moment où nous étions arrêtés, ça arrive quand la masa s'est trop étendue et l'on attend alors quelques minutes que tous les cyclistes se regroupent. Ce jour-là, il faisait très chaud, c'est le coeur de l'été ici. On avait de chaque côté des immeubles et une bonne dizaine de personnes qui nous regardaient depuis leurs balcons. Certains cyclistes ont commencé à leur crier de nous asperger d'eau. On entend "Agua, agua" et même "cerveza". De l'eau ou de la bière donc. Les voisins ont mis quelques secondes à comprendre puis ils se sont exécutés. <span style="text-align: center;">Moi je regardais et filmais la scène, incrédule, jusqu'à que les premières trombes d'eau s'abattent sur nous. Un moment jamais vécu encore et une crise de rire irrépressible. </span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/uAl2mvRicMI" width="420"></iframe><br />
<br />
Pour ceux qui en douteraient encore, on s'amuse bien en vélo à Buenos Aires !<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-XqzUzj34a-4/UwJhadtyXcI/AAAAAAAAA1Q/3zcGhyKzzq4/s1600/1653874_487267034711825_1591021167_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-XqzUzj34a-4/UwJhadtyXcI/AAAAAAAAA1Q/3zcGhyKzzq4/s1600/1653874_487267034711825_1591021167_n.jpg" height="576" width="640" /></a></div>
<br />
<br /></div>
Fanny Dumondhttp://www.blogger.com/profile/18261782258681124692noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-4470317437426961440.post-6275641925569715732014-02-13T11:09:00.000-03:002014-02-14T11:46:05.834-03:00Quand un taxi porteño te fait une leçon de rock argentin<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: center;">
<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-7mY-5w4Xhnc/UvzTRAVa_rI/AAAAAAAAAyQ/dpok1pgGTCM/s1600/descarga.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-7mY-5w4Xhnc/UvzTRAVa_rI/AAAAAAAAAyQ/dpok1pgGTCM/s1600/descarga.jpg" height="265" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="text-align: left;"><br /></span></div>
<span style="text-align: left;"><br /></span>
<span style="text-align: left;">Il y a une chanson qui me fait pleurer à tous les coups, "Pacto para vivir", de </span><a href="http://www.rock.com.ar/artistas/bersuit-vergarabat" style="text-align: left;" target="_blank">la Bersuit</a><span style="text-align: left;">, un </span><a href="http://www.bersuit.com/?page=Historia" style="text-align: left;" target="_blank">groupe bizzare</a><span style="text-align: left;"> qui chante en pyjama depuis les années 90 et qui compte comme l'un des plus célèbres </span><span style="text-align: left;">groupes</span><span style="text-align: left;"> de rock argentin.</span><br />
<span style="text-align: left;"><br /></span></div>
</div>
<div style="text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/ztOGjvGn2m4" width="560"></iframe><br /></div>
<br />
Un soir de la semaine dernière, en prenant un taxi, je suis tombée sur autre un fan de ce groupe qui m'a donné une belle leçon de rock argentin, avec explication des paroles, commentaires à l'appui et tout et tout.<br />
Encore un bel exemple de ces trajets que j'affectionne tant, et dont j'ai parlé <a href="http://destinobuenosaires.blogspot.com.ar/2013/11/poeme-du-soir.html" target="_blank">ici</a> et <a href="http://destinobuenosaires.blogspot.com.ar/2011/10/parler-damour-dans-les-taxis-portenos.html" target="_blank">ici</a>, de ces paroles échangées avec des inconnus, quelques instants seulement, sans pudeur.<br />
<br />
Buena onda, Eduardo, appelons-le Eduardo, il a eu envie de m'expliquer pourquoi <a href="http://%3Ciframe%20width%3D%22420%22%20height%3D%22315%22%20src%3D%22//www.youtube.com/embed/3FK6WWWZGbk%22%20frameborder=%220%22%20allowfullscreen%3E%3C/iframe%3E" target="_blank">la chanson "Vuelos"</a> c'était sa chanson à lui de la Bersuit, celle qui le faisait pleurer.<br />
<br />
Ici il n'y a pas d'heure pour parler de musique et de rock.<br />
Ici rien ne te retient de parler de la chanson qui te fait pleurer.<br />
Ici on n'attend pas de retrouver ses amis pour parler de sentiments.<br />
Les petits charmes de la vie c'est finalement souvent juste le moment présent.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
Démonstration en vidéo. Muchas gracias Eduardo.</div>
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/s_zs_INIdSg" width="560"></iframe><br /></div>
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<br />Fanny Dumondhttp://www.blogger.com/profile/18261782258681124692noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-4470317437426961440.post-14669948074347904972014-02-12T13:36:00.002-03:002014-02-12T13:43:59.695-03:00Quand Buenos Aires t'embobine<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-7zZ3pcQq_g8/Uvuc6_HecKI/AAAAAAAAAxI/yAjR1s778Ko/s1600/IMG_0993%5B1%5D.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-7zZ3pcQq_g8/Uvuc6_HecKI/AAAAAAAAAxI/yAjR1s778Ko/s1600/IMG_0993%5B1%5D.jpg" height="640" width="476" /></a></div>
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Buenos Aires est une menteuse. Elle se la joue française, aves ses noms français, son architecture parisienne, son "je ne sais quoi" européen. Que nenni. C'est une latine qui t'embobine.</div>
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Certaines pâtisseries ressemblent comme deux gouttes d'eau à celles de chez nous, elles en ont l'apparence, la texture, la couleur mais pas le goût. Je le savais déjà, mais hier, ma gourmandise étant trop forte, je ne suis laissée séduire par la panaderia/confiteria "la Burdelesa" (la Bordelaise donc). Elle m'a bien eue. La prochaine fois, j'irai chez la seule, chez la vraie, chez <a href="http://www.boulangeriecocu.com/boulangerie_cocu/Cocu.html" target="_blank">Cocu</a>.</div>
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-TBlCKwEeHEk/UvudHgKUsvI/AAAAAAAAAxQ/bu0_cYAJ8UA/s1600/IMG_0998%5B1%5D.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-TBlCKwEeHEk/UvudHgKUsvI/AAAAAAAAAxQ/bu0_cYAJ8UA/s1600/IMG_0998%5B1%5D.jpg" height="239" width="320" /></a></div>
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En rentrant chez moi j'ai regardé la vue depuis la fenêtre de ma cuisine. Je me suis dit que j'étais bien naïve. Buenos Aires sera toujours Buenos Aires, même sous ses faux airs.</div>
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-wAsw1u1qQ6A/UvugF7gdAKI/AAAAAAAAAxk/XXUETVwUGJs/s1600/IMG_1004%5B1%5D.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-wAsw1u1qQ6A/UvugF7gdAKI/AAAAAAAAAxk/XXUETVwUGJs/s1600/IMG_1004%5B1%5D.jpg" height="476" width="640" /></a></div>
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Fanny Dumondhttp://www.blogger.com/profile/18261782258681124692noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-4470317437426961440.post-29422411725291499102014-02-03T16:09:00.000-03:002014-02-04T13:53:41.619-03:00Quand la presse en parle... ou séquence d'auto-promo assumée Quand on parle du blog, de Buenos Aires et de l'Argentine dans la presse, me gusta me gusta me gusta !<br />
<br />
<b>La Dépêche du Midi </b>édition Gers le 24 janvier 2014<br />
<a href="http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/24/1801775-fanny-la-gersoise-blogue-en-argentine.html">http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/24/1801775-fanny-la-gersoise-blogue-en-argentine.html</a><br />
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-Rjm3CMvFO_o/Uu_o-AZEj6I/AAAAAAAAAwg/eHFIPDxNKrc/s1600/express.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-Rjm3CMvFO_o/Uu_o-AZEj6I/AAAAAAAAAwg/eHFIPDxNKrc/s1600/express.png" height="240" width="320" /></a></div>
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<b>L'Express Styles</b> le 3 février 2014<br />
<a href="http://blogs.lexpress.fr/styles/top-blogs-styles/2014/02/03/destino-buenos-aires-les-deux-facettes-de-lexpatriation/">http://blogs.lexpress.fr/styles/top-blogs-styles/2014/02/03/destino-buenos-aires-les-deux-facettes-de-lexpatriation/</a><br />
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-iTD_QqUTq4Q/Uu_pLxLv-7I/AAAAAAAAAwo/lskZ_h9dse8/s1600/depeche.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-iTD_QqUTq4Q/Uu_pLxLv-7I/AAAAAAAAAwo/lskZ_h9dse8/s1600/depeche.png" height="240" width="320" /></a></div>
<br />Fanny Dumondhttp://www.blogger.com/profile/18261782258681124692noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-4470317437426961440.post-4698349962153020632014-01-18T19:37:00.004-03:002014-05-31T14:19:05.260-03:00Ma plus belle rencontre, perdue un soir dans Mexico D.F<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://2.bp.blogspot.com/-qqyQKQzYpu4/UtqHhvbUaAI/AAAAAAAAAuM/WvFN7imsRFk/s1600/DSC09641.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-qqyQKQzYpu4/UtqHhvbUaAI/AAAAAAAAAuM/WvFN7imsRFk/s1600/DSC09641.JPG" height="480" width="640" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i style="font-size: medium;">Place du Zocalo, Mexico, D.F, durant mon vo</i><i style="font-size: medium;">yage pélerinage en 2007- FD</i></td></tr>
</tbody></table>
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<br /></div>
<b>C'est rigolo quand même l'inspiration</b>. Ce matin, 8h, réveillée par la chaleur (aujourd'hui il va faire 36°C), j'ai ouvert un oeil, puis le deuxième, j'ai entendu le doux vrombissement du ventilateur, senti et apprécié sa douce brise, puis j'ai pensé à cette vieille histoire. J'ai appelé ma mère en France pour qu'elle m'aide à retrouver ces vieilles photos qui finalement étaient à quelques mètres de moi, dans ma chambre à Buenos Aires. Ce matin il m'a pris une envie urgente de vous parler de Mexico, de cette année passée là-bas, dans la fraîcheur de mes 21 printemps, de mes retrouvailles avec cette ville 7 ans plus tard, et de ma plus belle rencontre, un soir, perdue dans la ville.<br />
<br />
<b>En 1999/2000, moi la Gersoise 100 % coeur de canard, j'étais une "chilanga", une habitante de Mexico </b><b>D.F.</b> Le Mexique est entré dans ma vie telle une <b>tornade de découvertes et de joies:</b><br />
- l'espagnol, une nouvelle langue pour moi, l'accent mexicain que j'adopterai et qui me vaudrait plus tard les rires de mes amis espagnols, les fameuses expressions mexicaines : ahoritita, mande, orale guey, pinche cabron, chinga tu madre, los nacos, los fresas etc.<br />
- les ruines et pyramides des cultures aztèques et mayas, et la conscience que non, les Gallo-Romains n'ont pas tout inventé<br />
- les musiques, la cumbia, la salsa (qui deviendra une passion), toutes ces chansons romantico diffusées à tue-tête dans les peseros (les bus de ville de Mexico)<br />
- l'artisanat mexicain, le plus beau et le plus varié que je n'ai jamais vu, inégalable à mes yeux<br />
- l'architecture coloniale espagnole et ses maisons colorées, des joyaux disséminés dans toute la ville<br />
- ce truc étrange que l'on appelle "abrazo", qui consiste à serrer quelqu'un dans ses bras pour le saluer<br />
- Frida Kahlo, Diego Rivera, Carlos Fuentes et beaucoup d'autres artistes mexicains<br />
- les odeurs de tacos dans la rue, les saveurs de cette cuisine unique, les petites sauces piquantes vertes et rouges toujours posées sur les tables des restaurants, les jus de mille et un fruits préparés dans la rue, les mangues, avec ou sans sauce piquante, coupées et vendues dans des gobelets en plastique, tous ces piments dont je suis devenue folle<br />
- les innombrables escapades à quelques heures de Mexico le temps d'un week-end : montagne, plage, villes coloniales. 15 ans plus tard, le Mexique reste le plus beau pays que j'ai visité.<br />
- le paradis sur terre: les plages du sud de Oaxaca, Puerto Escondido, Mazunte, ou Pie de la Cuesta près d'Acapulco<br />
- des amis que je garderai pour la vie, des rencontres avec des femmes très inspirantes (certaines de mes élèves et toi ma cricri)<br />
- un visa de résidence, le FM3, gagné toute seule comme une grande<br />
<br />
Mexico ce fut aussi une <b>grande gifle</b>, de celles qui changent la façon de voir le monde. Je découvrai un écart de richesse inimaginable à mes yeux d'européenne, d'un côté des femmes et des enfants mendiant dans la rue, des quartiers avec des bidonvilles à perte de vue, de l'autre une ostentation indécente, sans gêne ni retenue, une conscience sociale inexistante de la part de certains qui avaient tout. Pour moi la provinciale, Mexico ce fut aussi le choc des dimensions tentaculaires de cette capitale de 25 millions d'habitants et le challenge de la traverser plusieurs fois par jour en transports en commun pour aller travailler. Plus tard Paris me semblera très petit ! Je m'adaptai à un nouveau concept, l'insécurité, et intégrai de nouvelles habitudes, toujours faire attention, tout le temps, en retirant de l'argent à un guichet bancaire (regarder autour de soi, parfois mettre l'argent dans les chaussettes), ou en montant dans un taxi (distinguer les vrais des faux). Si personne n'était attendu, ne jamais ouvrir sa porte d'entrée, même si quelqu'un sonnait, dans le doute... Enfin, en un an je connu 2 tremblements de terre, en pleine nuit, un moyen et un petit, et j'appris à me rendormir juste après.<br />
<br />
<b>Le virus de l'Amé</b><b>rique du sud</b> me fut injecté cette année-là et je n'ai pas été encore vaccinée à ce jour. J'avais touché du bout des pieds la pointe nord d'un monde différent, hispanique, communément appelé "latino" et réalisai qu'il me restait à découvrir toute une immensité s'étendant de Tijuana à Ushuaia, rien que ça. Sur ces 10.000 km, des millions d'habitants priaient le même dieu, parlaient la même langue et pouvaient s'émouvoir des mêmes chansons. En 2000 on écoutait Manu Tchao, <a href="http://www.youtube.com/watch?v=teprNzF6J1I" target="_blank">Mana</a> et Shakira, encore brune et pas encore à poil dans les clips. Déjà tout le continent chantonnait "<span style="background-color: white; color: #333333; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 17px;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=CIf8GS00Ymk" target="_blank">si es cuestion de confesar, n</a></span><span style="background-color: white; color: #333333; font-family: arial, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 17px;"><a href="http://www.youtube.com/watch?v=CIf8GS00Ymk" target="_blank">o se preparar cafe</a>". </span><br />
Plus tard, en voyageant en d'Amérique du sud, je découvrirai qu'au-delà de la langue, mille et une coutumes et traditions se retrouvent chez les uns et les autres, bien au delà des drapeaux et des frontières. La convivialité, la simplicité dans les rapports entre les gens, un sens relatif du temps et des horaires, la vie au jour le jour, l'usage de l'espace public, les places où l'on se retrouve, les rues où l'on discute, mange, boit des jus de fruits, achète tout et n'importe quoi, les marchands ambulants, le doux bordel latino, la Pachamama, le culte des morts, les piments et le coriandre dans la cuisine, l'abrazo, la tactilité entre les gens, la cumbia, les compliments lancés aux filles dans la rue, le machisme, le tutoiement, le sens de la fiesta, la musique et la danse qui coulent dans le sang.<br />
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
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J'en reviens à Mexico. Pour gagner ma vie je m'étais improvisée <b>professeur de </b><b>français.</b> J'enseignais à des adultes, des cadres en entreprises et des enfants de bonnes familles "fresa". Parmi mes employeurs, je me choquais du train de vie d'une <a href="https://www.google.com.mx/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&ved=0CDEQFjAB&url=http%3A%2F%2Fwww.quien.com%2Fespectaculos%2F2013%2F08%2F16%2Farbol-genealogico-la-gran-familia-camil&ei=QezaUoHWH8STkQfRoID4Dg&usg=AFQjCNH8KR9PdUACwEmAbT95ySmhOoYnTg" target="_blank">famille</a> en particulier, qui disposait de divers chauffeurs, garde du corps, voitures blindées et d'innombrables "muchachas" (servantes) vivant à domicile. Pour l'anecdote, j'ai toujours soupçonné le père d'être plutôt louche. Je n'avais pas tort, l'année dernière il faisait <a href="http://noticierostelevisa.esmas.com/nacional/553275/caso-corrupcion-pemex-siemens-2da-parte/" target="_blank">la une des journaux</a><span id="goog_1417133202"></span><span id="goog_1417133203"></span><a href="https://www.blogger.com/"></a> pour un pot de vin de 2,6 millions de dollars.<b> </b><br />
Un jour une femme à l'accent bizarre (elle était polonaise) m'avait appelée pour donner des cours particuliers à son fils de 7 ans, <b>Ulises. </b>C'était <b>Jolanta, </b>une artiste plasticienne, dont la maison était décorée de ses peintures et sculptures, terrifiantes à mes yeux. Plus tard j'apprendrai que ses oeuvres, tout aussi terrifiantes qu'elles étaient, s'exposaient et se vendaient jusqu'aux Etats-Unis. Ulises était un petit ange blond, gentil et bien élevé, transi d'admiration pour son papa, un homme que je n'ai jamais croisé, sinon en portrait dans une toile de Jolanta accrochée dans le salon. Il faisait beaucoup d'efforts en cours, alors que comme tous les gosses, il aurait certainement préféré regarder la télé plutôt que de subir une heure de français. Souvent après les cours je restais discuter avec sa mère. Elle avait échappé à la Pologne communiste, littéralement échappé. L'histoire de sa fuite de Pologne était digne d'un film. Elle avait finalement pu émigrer aux Etats-Unis, et de là elle était arrivée au Mexique.<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-0Wzhko913qo/Utr3Lrc_oPI/AAAAAAAAAvU/BgY8ZF9Pkuo/s1600/IMG_0855.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-0Wzhko913qo/Utr3Lrc_oPI/AAAAAAAAAvU/BgY8ZF9Pkuo/s1600/IMG_0855.JPG" height="320" width="238" /></a></div>
</div>
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<i>Ulises en 2000 chez lui avant un cours de français</i></div>
<br />
<b>En 2007, je décidai de revenir en </b><b>voyage pélerinage</b> <b>à Mexico D.F.</b> Le Mexique m'avait beaucoup manqué pendant toutes ces années. Mon retour en France, l'arrivée et l'adaptation à Paris ne s'étaient pas fait sans heurt et j'avais gardé une nostalgie inépuisable pour le Mexique. Comme un premier amour, il n'avait jamais quitté mon coeur, ni mes pensées, ni mes sens. Aussi lorsque 7 ans plus tard je foulai de nouveau cette terre, j'exultai ! Je retrouvai mes amis tout d'abord, qui avaient la gentillesse de me recevoir chez eux. Puis mes sens se réactivèrent. Je réécoutai ces bruits : la cumbia dans les bus, l'accent mexicain qui m'avait tant manqué, je sentai ces odeurs : les tacos dans la rue et celle de la braise. Je respirai de nouveau cet air sec et pollué et ressentai enfin cette douceur unique, cette température parfaite. Jamais je n'ai retrouvé un tel climat ailleurs, fruit de la latitude et l'altitude particulière de la ville (2.500 m). Je reconnaîtrai toujours l'air de Mexico, même les yeux bandés.<br />
<br />
<b>J'ai souhaité évidemment revoir mes anciens élèves, dont bien sûr Ulises et Jolanta.</b> J'avais gardé un mail qui n'était plus valide, mais les années 2000 aidant, Jolanta avait désormais une page internet en tant qu'artiste et il me fut aisé de la retrouver et de la recontacter. Elle me répondit qu'elle vivait toujours dans le même appartement, mais seulement elle et Ulises, le papa était parti. Je parlai avec Jolanta au téléphone, elle me passa quelques secondes Ulises pour le saluer personnellement, nous étions très impatientes de nous revoir. La veille du jour où je devais déjeuner chez eux, je sortis de chez mes amis pour acheter des cigarettes, vers minuit. Une rue, puis une suivante, je finis par me perdre et ne plus retrouver mon chemin. Pas d'affolement, j'étais dans la Condesa, un quartier très animé avec de nombreux restaurants et bars. Je demandai plusieurs fois mon chemin aux gens que je croisais, personne ne savait me répondre; ou sinon m'indiquait n'importe quelle direction (grande spécialité mexicaine que j'avais oubliée :-). Alors j'eus l'idée lumineuse de demander le chemin du métro car de là je savais m'orienter. La personne suivante que j'ai interpellée, un ado qui marchait seul, me répondit que lui aussi s'était perdu et cherchait le métro. On en rit puis on décida de le chercher ensemble. Je l'ai alors observé de plus près. Il avait bien grandi, il faisait presque ma taille, mais son sourire, celui de la photo avec son petit piano, l'avait trahi. Je l'ai trouvé touchant avec sa voix muée. 7 ans étaient passés et il devait donc avoir 14 ans.<br />
- "Tu t'appelles Ulises n'est-ce pas ? Moi je suis Fanny, ta prof, tu te souviens ? Celle qui doit venir chez toi demain." Silence... Il me regarda sans rien dire, ni lui ni moi ne pouvions le croire ! Il finit par me sourire, puis je lui ai donné mon premier abrazo.<br />
- "Qu'est ce que tu fais ici à cette heure-là ? Ce n'est pas ton quartier par ici !"<br />
Il m'expliqua qu'il était venu rendre visite à sa petite copine qui habitait par là, puis qu'il s'était perdu et que sa mère allait s'inquiéter. On marcha ensemble jusqu'au métro qu'on finit par retrouver, puis on s'est dit "à demain". Cette nuit-là il me fut impossible de m'endormir, j'étais submergée par l'émotion, j'avais l'impression étrange que Mexico m'avait attendue et que pour mon retour elle m'avait concocté cette surprise, ces retrouvailles improbables avec mon petit Ulises, 7 ans plus tard, les 2 perdus dans une rue de Mexico, à minuit, parmi 25 millions d'habitants.<br />
<br />
Le lendemain j'arrivai chez Jolanta, elle aussi très chamboulée par cette histoire. Ce jour-là, l'abrazo dura très très longtemps avec elle, avec Ulises, puis tous les trois.<br />
<br />
<i style="background-color: white; line-height: 24px; text-align: center;"><span lang="EN" style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 20px;">♥ Retrouve le blog Destino Buenos Aires sur la <a href="https://www.facebook.com/DestinoBuenosAires">page Facebook</a> - <a href="https://twitter.com/fannyBA" target="_blank">Twitter</a> - <a href="https://plus.google.com/+FannyDumondBuenosAires/posts" target="_blank">Google </a>+ - <a href="http://www.hellocoton.fr/mapage/destino-buenos-aires" target="_blank">Hello Cotton</a> ♥</span></i><br />
<i style="background-color: white; line-height: 24px; text-align: center;"><span lang="EN" style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 20px;"><br /></span></i>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-yI7HCgys-h0/Utr28WvpvaI/AAAAAAAAAvI/nb0ifYkWs4E/s1600/IMG_0854.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-yI7HCgys-h0/Utr28WvpvaI/AAAAAAAAAvI/nb0ifYkWs4E/s1600/IMG_0854.JPG" height="238" width="320" /></a></div>
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-mCrASbIDoF4/Utr2n7zdz2I/AAAAAAAAAvA/Og2TzNlWKmg/s1600/DSC09682+cortada.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-mCrASbIDoF4/Utr2n7zdz2I/AAAAAAAAAvA/Og2TzNlWKmg/s1600/DSC09682+cortada.jpg" height="235" width="320" /></a></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-gYdXHs7fD7Q/Utr1oqE9PMI/AAAAAAAAAug/s325quae4LU/s1600/DSC09679.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-gYdXHs7fD7Q/Utr1oqE9PMI/AAAAAAAAAug/s325quae4LU/s1600/DSC09679.JPG" height="240" width="320" /></a></div>
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<br /></div>
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/teprNzF6J1I" width="420"></iframe></div>
Fanny Dumondhttp://www.blogger.com/profile/18261782258681124692noreply@blogger.com12tag:blogger.com,1999:blog-4470317437426961440.post-45632088155418265712014-01-17T22:13:00.000-03:002014-02-02T14:00:32.480-03:00Le syndrome du voyageur éternelen espagnol sous-titré en anglais<br />
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/7dKGcg_jBhw" width="560"></iframe>Fanny Dumondhttp://www.blogger.com/profile/18261782258681124692noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-4470317437426961440.post-61600516066990556482014-01-04T01:26:00.000-03:002014-05-31T14:20:16.498-03:00Réflexions sur l'expatriation<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: center;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-59KQpEASU2o/UtQODhsak6I/AAAAAAAAAt8/6lzaeQQ5XM4/s1600/486490_10152075010595192_1012934706_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-59KQpEASU2o/UtQODhsak6I/AAAAAAAAAt8/6lzaeQQ5XM4/s640/486490_10152075010595192_1012934706_n.jpg" height="377" width="640" /></a></div>
<br /></div>
Ce doit être pour la fin de l'année, <b>l'heure des bilans,</b> toussa toussa, beaucoup de chiffres me viennent en tête. J'ai 35 ans. Le mois prochain je fêterai mes 5 ans à Buenos Aires, soit déjà plus de temps que j'ai vécu à Paris, la capitale de mon pays. Je réalise qu'en comptant <a href="http://destinobuenosaires.blogspot.com.ar/2014/01/ma-plus-belle-rencontre-un-soir-mexico.html" target="_blank">l'année passée à Mexico D.F</a>. et celle à Londres, j'ai vécu et travaillé 7 ans hors de mes frontières, soit exactement le même temps que j'ai été employée en France. J'atteins donc un espèce d'équilibre France/étranger, fifty fifty balle au centre. Et maintenant ?<br />
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<b>Vivre ailleurs</b>, loin de ses repères, de sa langue et de ses proches apporte un sens de l'adaptation qui, bien davantage qu'une qualité, devient une façon de vivre. On s'habitue aux nouveaux usages, aux nouvelles lois, c'est la règle du jeu, tant que l'on fait durer l'expérience. On s'y fait sans s'y faire car on vit sur une échelle de temps temporaire, tant que l'expatriation durera. A moins que l'on décide de rester dans le pays choisi, mais ça c'est une autre histoire. L'expatriation fait relativiser et devenir plus tolérant, plus souple. On en perd l'envie de critiquer car, après tout, on n'est pas vraiment chez nous. On sent que l'on a une expérience plus "light" de la vie locale, la politique ne nous touche pas, au contraire on développe toute la candeur nécessaire pour s'émerveiller face aux nouvelles coutumes, aux nouvelles traditions, aux différences. On a envie d'aimer le nouveau pays car on a perdu celui d'origine et on a besoin de se sentir conforté dans notre choix. On vit une double vie, à la fois ici et là-bas, dans le pays d'élection et celui d'origine. On vit dans l'un mais on essaie de rester présent dans l'autre, du moins virtuellement.<br />
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<b>Vivre dans une autre langue</b>, lorsque la nouvelle famille créée (mari, femme, amis) ne parle pas celle de Molière, c'est accepter que l'on sera toujours différent avec notre accent, que l'on aura un niveau peut-être très bon mais difficilement parfait. Idem à l'écrit. Parfois on réalise que l'on n'a pas parlé un seul mot de français pendant une semaine, deux semaines. C'est bizarre de délaisser aussi longtemps sa langue. Encore plus étrange est de commencer à utiliser les expressions locales lorsqu'on parle en français. Parce ce que <a href="http://blog.maptia.com/posts/untranslatable-words-from-other-cultures" target="_blank">les mots n'ont pas toujours leurs équivalents</a> et que le concept de "buena onda" n'est tout simplement pas traduisible.<br />
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<b>Vivre dans une autre culture</b>, a fortiori lorsque celle du pays de destination nous convient, c'est changer d'habitudes et se créer sa propre culture, soit un mix des deux, et tenter de prendre le meilleur de chacune. Je revendique aujourd'hui une bonne dose d'<a href="http://destinobuenosaires.blogspot.com.ar/2013/09/argentinattitude-ou-quelques-trucs-pour_25.html" target="_blank">ArgentinAttitude</a>, car je suis admirative des qualités intrinsèques des Argentins. Cependant, même si je bois le maté et dîne à partir de 22h, je reste française : je ne suis pas aussi extravertie, et je me sens beaucoup moins conservatrice.<br />
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<b>Etre un étranger, </b>comme son nom l'indique, c'est ne rien piger au début aux impôts, à la santé, aux banques, à la justice, à la location d'un appart. Parfois c'est déjà compliqué pour les locaux, alors pour les étrangers c'est une montagne infranchissable. Si quelqu'un parmi vous s'ennuie dans sa vie je lui propose d'expérimenter la prise de tête de l'étranger : les RDV chez un médecin spécialiste en Angleterre, un procès au Mexique, un divorce ou l'obtention d'un visa de travail aux US, se faire installer internet à Buenos Aires ou louer un appart à Paris.<br />
Etre un étranger, c'est n'avoir qu'une carte de débit et attendre 5 ans pour avoir une carte de crédit (vécu). C'est se rendre souvent, et y passer beaucoup d'heures, au service/bureau de l'immigration, se faire répartir par nationalité (en Argentine, les Européens sont avec les asiatiques et tous les non- Mercosur, c'est rigolo), c'est se faire traiter plus ou moins bien <a href="http://opinionator.blogs.nytimes.com/2014/01/05/does-immigration-mean-france-is-over/?_r=2" target="_blank">selon la couleur de peau, son pays d'origine</a> ect. Inutile de préciser qu'il vaut mieux être une française en Argentine qu'un malien en France. C'est pleurer quand on nous dit qu'il manque des papiers, beaucoup pleurer (en Argentine ça marche et ça les attendrit, je vous le conseille). C'est fêter l'obtention de son visa, être fier lorsqu'on obtient le fameux papier et le garder, même périmé, en souvenir. Je garde encore précieusement mes cartes de sécu irlandaise et anglaise, et mon FM3 mexicain, comme des reliques.<br />
Etre un étranger c'est être et se sentir plus fragile, et plus seul en cas de coup dur. Chômage, passage à vide, problème de travail, de couple, rupture amoureuse... c'est pas bon, pas bon. Dans ces cas-là, on se dit parfois "qu'est-ce que je fais là " ou "et si je rentrais "?. Pour tous les petits et grands tracas qu'il n'aurait eu pas s'il était resté dans son pays, l'étranger a tout intérêt à s'armer de patience et de beaucoup beaucoup d'énergie.<br />
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Je distingue <b>3 types d'expatriations possibles</b>, je les ai expérimentées toutes les 3, dans cet ordre, et j'en suis arrivé à ces conclusions.<br />
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- <b>l'expatriation "j'accompagne"//</b>Degré de difficulté : fastoche<br />
Le/la chérie(e) a un travail qui l'attend et on part dans la valise. On n'a pas forcément choisi la destination. C'est tombé comme ça. On a acheté le Routard Futé du pays en question et on est monté dans l'avion. Cela ne veut pas dire que l'on ne galèrera pas pour obtenir un visa de travail mais si financièrement le salaire du conjoint est convenable, on peut se permettre d'accepter un job même mal payé, voir de se reconvertir et repartir de zéro dans un nouveau domaine, même sans expérience, chose que souvent la France ne nous permet pas de faire. Ou même de ne pas travailler du tout. La sociabilisation peut être lente si on ne parle pas la langue locale. A début on dépend des relations du conjoint pour connaître des gens. L'expatriation sans travailler peut s'avérer être une jolie bulle rose loin des préoccupations de la vie courante ou une source de solitude et d'ennui.<br />
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- <b>l'expatriation "je viens pour travailler"// </b>Degré de difficulté : semi-fastoche<br />
On a décroché un job depuis la France. On a choisi sa destination puisque on a cherché le job et postulé en connaissance de cause. Dans ces cas-là on doit se débrouiller dans la langue du pays ou du moins en anglais. On ne s'inquiète pas de savoir si un salaire va tomber à la fin du mois, car on sait qu'il va tomber. Il ne reste plus qu'à prendre des verres avec ses collègues à la sortie du bureau et de voir avec qui on s'entend le mieux. La socialisation va vite. On se sent un touriste chaque week-end et on a une motivation et un intérêt dingue pour tout découvrir. On a la tête libre car les conditions matérielles essentielles sont solutionnées par notre salaire.<br />
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- <b>l'expatriation "free-style" ou "je viens voir ce qui se passe" // </b>Degré de difficulté : pas fastoche du tout mais tellement bon putain<br />
C'est celle qui nécessite <strike>une bonne paire d'ovaires</strike> le plus de courage ou d'inconscience, selon comment on voit la chose. C'est celle aussi qui résulte d'un fort intérêt pour le pays d'élection, d'une passion ou d'un coup de foudre pour la destination choisie. Si on ne parle pas la langue on a tout intérêt à s'y mettre, et vite. Je pense que c'est l'expatriation la plus difficilement imaginable, surtout lorsqu'on a été bien formaté par le modèle étudie#travailletoutdesuiteaprès#cotisepourtaretraitecestimportant. Et il faut reconnaître qu'en France, ce modèle de pensée est bien implanté, beaucoup trop. Les Anglais par exemple sont bien plus ouverts sur le concept de vivre à l'étranger un moment, prendre un congé sabatique ect<br />
Pour l'avoir fait, à 30 ans passés, en quittant un job "sûr" en France, je ne peux que recommander l'expatriation "free-style", parce qu'on s'en balance de perdre 6 mois ou 1 an de cotisation retraite. Il faut le tenter (et ici je dédicace ce paragraphe aux lecteurs qui me racontent qu'ils songent à le faire mais n'en sont pas sûrs). Rien de tel que cette mise à nu, cette prise de risque, ce départ de zéro, pour se connaître et se révéler dans un monde différent. Le seul risque est de rentrer chez papa maman une fois l'expérience terminée. Autant dire, en comparaison de ce que vit le commun des mortels sur cette planète, que le risque est nul.<br />
Que l'aventure dure quelques mois, le temps que les économies permettent de rester, un an, deux ans ou davantage, cette expérience est unique car pour la première fois nous seuls construisons notre vie. Tout est à trouver : un job, une maison, des amis. Rien que ça. Pour l'emploi, une règle d'or, <b>restons humble</b> car personne ne nous attend et surtout dans les capitales qui ont de nombreuses universités. Personne ne nous attend, c'est à nous à faire notre trou. L'emploi que l'on décroche, on sent qu'on l'a obtenu à la tchatche car l'employeur local peut difficilement nous sonder, culture et langue différentes obligent. De toute façon un employeur du bout du monde ne connaîtra pas le nom de notre prépa ou université (hormis la Sorbonne qui fait toujours classe sur le CV), ne saura même pas prononcer leur nom et se contre-fichera des éventuels classements d'écoles siglées (tu sais l'école de commerce que papa-maman t'ont payée pendant 3 ans ou, pire, que tu dois rembourser). Donc Charles-Henri de la Tour, Paris 16, qui sort du lycée Louis Legrand et de Sciences-Pô ou de l'ESSEC ne part pas forcément plus gagnant que Fanny Dumond du lycée Pardailhan d'Auch et de l'université de Toulouse. Et c'est ça qui est bon ;-). On n'aura pas ou très peu de "réseau" et on fera sans piston. L'expatriation a ceci de juste qu'elle remet les compteurs à zéro en quelque sorte, et que le meilleur gagne. C'est l'expatriation donne des ailes et l'envie de tout déchirer, de frapper à toutes les portes. On développe un tel <b>instinct de survie</b> que l'on se sent un peu Britney Spears chantant Womanizer (pour les femmes j'entends).<br />
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Déracinement oblige, l'expatrié a des chances de <b>rencontrer des personnes très différentes</b> de celles laissées au pays ou qu'il fréquentait jusqu'alors. Et c'est tant mieux, il a tout intérêt à s'ouvrir aux locaux. Il possèdera aussi certainement un cercle parallèle composé <a href="http://destinobuenosaires.blogspot.com.ar/2013/10/amities-expatriees.html" target="_blank">d'autres expatriés</a> qui lui font réaliser que l'on n'est pas le/la seul(e) taré(e) à avoir eu la folle envie de venir voir ce qui se passait par ici.<br />
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Par effet de contraste, tous les efforts déployés par un expatrié dans sa nouvelle vie lui fait voir la <b>mère Patrie comme le pays des Bisounours. </b>On a davantage de mal à critiquer la France ensuite, pour peu que l'on ait eu à tester la médecine, les hôpitaux ou le chômage à l'étranger... On réalise, enfin, que l'on a été très très choyé par notre système. Du coup, les éternelles plaintes, grèves et manifs franco-françaises nous semblent parfois déplacées en comparaison de ce que l'on a expérimenté ailleurs.<br />
<br />
Les moments vécus dans un nouveau contexte, les rencontres, les voyages effectués depuis notre nouvelle base, les galères et les moments de solitude, tout cela <b>forge et fait grandir</b>. Attention non plus à ne pas prendre le melon et se souvenir que si nous sommes loin, c'est que la santé le permet, c'est qu'éventuellement les autres frères et soeurs sont là pour les parents et nous déculpabilisent un peu, c'est que les planètes se sont alignées(avec notre aide, certes) au moment indiqué pour pouvoir partir.<br />
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<b>L'expatriation est un beau paquet cadeau, un Maxi-Kinder avec une surprise à l'intérieur. Nul ne sait ce qu'il contient, il faut l'ouvrir pour savoir et le contenu dépend de qui l'ouvre...</b><br />
<b>Goût du risque, optimisme, et ouverture d'esprit indispensables. E</b><b>nergie à toute épreuve recommandée. </b><b>Sensations fortes garanties.</b><br />
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<i style="background-color: white; line-height: 24px; text-align: center;"><span lang="EN" style="color: #333333; font-family: "Arial","sans-serif"; font-size: 10pt; line-height: 20px;">♥ Retrouve le blog Destino Buenos Aires sur la <a href="https://www.facebook.com/DestinoBuenosAires">page Facebook</a> - <a href="https://twitter.com/fannyBA" target="_blank">Twitter</a> - <a href="https://plus.google.com/+FannyDumondBuenosAires/posts" target="_blank">Google </a>+ - <a href="http://www.hellocoton.fr/mapage/destino-buenos-aires" target="_blank">Hello Cotton</a> ♥</span></i><br />
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Article repris le 20 janvier 2014 dans le Petit Journal, le média des français et francophones à l'étranger<br />
<a href="http://www.lepetitjournal.com/expat/s-installer-a-l-etranger/174332-billet-reflexions-sur-l-expatriation" target="_blank">http://www.lepetitjournal.com/expat/s-installer-a-l-etranger/174332-billet-reflexions-sur-l-expatriation </a><br />
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<a href="http://1.bp.blogspot.com/-S5xij3JgqqY/UuqEW8TNdFI/AAAAAAAAAv8/BV7Us3R2WAE/s1600/576493_479720765383385_405608029_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-S5xij3JgqqY/UuqEW8TNdFI/AAAAAAAAAv8/BV7Us3R2WAE/s1600/576493_479720765383385_405608029_n.jpg" height="320" width="320" /></a></div>
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<script async="" charset="utf-8" src="//platform.twitter.com/widgets.js"></script>Fanny Dumondhttp://www.blogger.com/profile/18261782258681124692noreply@blogger.com29tag:blogger.com,1999:blog-4470317437426961440.post-84835287899591503412013-12-31T18:00:00.000-03:002014-01-09T14:39:42.708-03:00Feliz año 2014 !<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
Petit film depuis Mar del Plata, ville balnéaire située sur la côte atlantique à 5h de Buenos Aires</div>
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<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="315" src="//www.youtube.com/embed/00mtn8tRZRQ" width="560"></iframe></div>
Fanny Dumondhttp://www.blogger.com/profile/18261782258681124692noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4470317437426961440.post-55118709612865503842013-12-25T22:44:00.001-03:002013-12-27T10:13:42.776-03:00Pétards de NoëlPour faire suite à mon <a href="http://destinobuenosaires.blogspot.com.ar/2012/12/noel-buenos-aires-ou-ne-pas-oublier-les.html" target="_blank">récit de Noël</a>, ici démonstration en image.<br />
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Petite envie de faire voler des fusées et de faire éclater quelques pétards pour fêter Noël ?<br />
Pas de problème, ici on en trouve en vente dans la rue jusqu'à la nuit tombée.<br />
ce soir Buenos Aires va nous mettre le feu, pendant des heures...<br />
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<a href="http://2.bp.blogspot.com/-QVKUkm1ndy8/UruKTXaqqvI/AAAAAAAAAtA/zHaTfreqiaE/s1600/1525667_10153686180440192_982577649_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="http://2.bp.blogspot.com/-QVKUkm1ndy8/UruKTXaqqvI/AAAAAAAAAtA/zHaTfreqiaE/s320/1525667_10153686180440192_982577649_n.jpg" width="320" /></a></div>
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<a href="http://3.bp.blogspot.com/-m1vwJSRuCRI/UruKZ8gMJbI/AAAAAAAAAtI/bX5n9F6lmeU/s1600/1526487_10153686180740192_1179230454_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="http://3.bp.blogspot.com/-m1vwJSRuCRI/UruKZ8gMJbI/AAAAAAAAAtI/bX5n9F6lmeU/s320/1526487_10153686180740192_1179230454_n.jpg" width="320" /></a></div>
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<br />Fanny Dumondhttp://www.blogger.com/profile/18261782258681124692noreply@blogger.com10